Nouveau crime dans l'Orient-Express ? La sympathique chanteuse Élisa Tovati, qui a sorti son dernier album intitulé Cabine 23, en février dernier, est aujourd'hui la victime de la SNCF pour un motif tout à fait inattendu. En effet, la chanteuse est accusée d'utiliser illégalement l'image et l'univers de ce train mythique, au point d'être forcée de retirer de la vente tous les exemplaires de son disque ! Des propos que la SNCF dément fermement par communiqué :
Sncf dément toute volonté d'interdire le disque "cabine 23"
Sncf dément toute volonté d'interdire le disque de Mme Tovati. Aucune action en justice n'est engagée. Des discussions ont lieu avec la maison de production de Mme Tovati uniquement sur des questions de droits de marque. La marque concernée appartient en effet à SNCF.
SNCF a été contactée par la chanteuse en avril 2013 et lui a offert la possibilité de réaliser des images gratuitement, mais sous conditions, à bord du train Orient Express.
Les discussions actuelles avec la maison de production sont basées uniquement sur la possibilité d'exploiter le concept Orient Express dans le disque Cabine 23.
Parler " d'interdiction du disque " est donc une contre vérité.
Les faits présentés par la chanteuse : Pour son retour à la musique, Élisa Tovati avait choisi d'évoquer, notamment, les voyages en train et particulièrement ceux à bord de l'exceptionnel Orient-Express. La chanteuse a ainsi réalisé des photos promos autour de ce train mais aujourd'hui elle doit s'en mordre les doigts. La star a reçu une mise en demeure de la SNCF, datant du 27 mars, qui lui impose de retirer de la vente dans les sept jours son album car elle ne possède pas l'autorisation d'exploiter "l'image et l'univers de l'Orient-Express", appartenant à la compagnie ferroviaire. Elle est même accusée de nuire "à l'image d'élégance, de luxe et de prestige" du train. "Je suis effondrée, je ne dors plus, ne mange plus", a confié Élisa Tovati au Parisien. Pour la belle brune, c'est "une trahison" de la SNCF. En effet, elle affirme avoir présenté en personne son projet et explique même que les membres de la compagnie de train lui ont ouvert les portes de l'Orient-Express pour une série photos validée par la société. "Je leur ai envoyé le disque le 12 septembre et n'ai eu aucune nouvelle", a-t-elle ajouté.
Si elle confirme avoir laissé tomber le nom d'Orient-Express pour son disque à cause d'une somme exorbitante ( d'après ses déclarations au journal Le Parisien), Elisa Tovati raconte que la relation de travail avec la SCNF s'est faite "par accord verbal et par e-mail", travaillant ainsi "main dans la main pendant six mois". En larmes, elle déclare être traitée avec violence, alors qu'elle n'est qu'une "petite artiste" et pensait être "une bonne ambassadrice de ce train mythique". Incapable de contre-attaquer financièrement, Élisa Tovati est effondrée à l'idée de détruire un projet vieux de deux ans. "Et c'est d'autant plus douloureux que c'est un album très personnel, qui me tient énormément à coeur", a-t-elle dit à nos confrères.
De son côté, la SCNF nuançait ces affirmations et évoque "des discussions avancées avec la production du disque en juillet dernier pour monter un partenariat avec l'artiste, qui n'a finalement pas abouti". La société ajoute : "Nous avions même accepté de ne pas faire payer la séance photo dans l'Orient-Express dans le cadre de ces négociations et avons été surpris que le projet voit le jour malgré l'absence de partenariat". Toutefois, entre Élisa Tovati et la SNCF, un accord pourrait être trouvé. "Aujourd'hui, c'est notre volonté de reprendre les discussions. Il faut que tout le monde puisse trouver un terrain d'entente", a déclaré le service communication de la SCNF.
Thomas Montet