Très respectée pour sa carrière, la grande Elizabeth Taylor l'était tout autant pour son caractère et sa définition de l'engagement. Nombreux sont ceux qui vous diront encore aujourd'hui, près de cinq ans après sa disparition en 2011, que la dernière action notable de cette icône fut de monter une fondation, The Elizabeth Taylor AIDS Foundation qui, comme son nom l'indique, a vocation à lutter contre le Sida.
Si l'actrice et icône britannico-américaine, qui a joué notamment dans Cléopâtre, La Chatte sur un toit brûlant ou encore Qui a peur de Virginia Woolf ?, n'a jamais caché ses convictions, ses secrets ne sont pas tous restés enfouis. Kathy Ireland, ancien mannequin et actrice proche de Taylor, racontait ce 1er décembre à Entertainment Weekly - à l'occasion de la journée annuelle mondiale de lutte contre le Sida - que celle dont elle fut la protégée était à la tête d'un réseau secret visant à soigner des malades atteints du VIH grâce à des médicaments expérimentaux (ou alors interdits sur le sol américain).
"Elle n'avait peur de rien dans sa maison de Bel-Air, à Los Angeles, se souvenait Kathy Ireland. Beaucoup de choses qu'elle a faites sont illégales, mais elle sauvait des vies. C'était dur. Des associés dans ses affaires se sont désolidarisés, elle a reçu des menaces de morts, des amis l'ont abandonnée quand elle avait besoin d'aide. Mais ce que j'aime avec Elizabeth, c'est son courage."
Un dévouement pour une noble cause et une action principalement illégale qui n'est pas sans rappeler ce que le film Dallas Buyers Club racontait. Dans le film, un homme, Ron Woodroof, se sachant condamné par le virus, tente de se soigner mais en vain. C'est alors qu'il rassemble d'autres malades en quête de guérison et met sur pied le Dallas Buyers Club, non sans déclencher une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales. Dans la peau de ce personnage, Matthew McConaughey avait été acclamé par la critique et le public, remportant de multiples prix dont l'Oscar du meilleur acteur.