Tout comme son père Georges Wolinski, le regretté dessinateur tué dans l'attentat de Charlie Hebdo, Elsa Wolinski défend la liberté d'expression. Membre du collectif féministe Nous sommes 52, elle a défilé les seins à l'air, le 31 mai à Paris, afin de défendre d'autres féministes, les Femen.
Sur Instagram, Elsa Wolinski a partagé une photo d'elle les seins nus, recouverts de peinture en soutien aux Femen, et a commenté son action. "#supportfemen @sarahcollateral @noussommes52 #noussommespuissantes #papa look at me #je sais que t'es fière ...#moncorpsmoname #pournousnosfillespourdemain #pasimpudiqueheroique #jesuiselsalafilledeWolinskietjemebatspourlalibertedexpression et je déteste qu'on fasse du mal aux FEMENS", a-t-elle écrit en revendiquant comme son papa, l'importance de la liberté d'expression.
Elsa Wolinksi manifestait avec d'autres militantes féministes devant le Palais de Justice de Paris alors que quatre membres des Femen comparaissaient pour exhibition sexuelle. Le procureur, a déclaré "qu'il n'a jamais été question de contester un engagement ou la liberté de manifester", mais a demandé la simple "application de la loi". Il a réclamé une peine de 50 jours-amende à 10 euros (soit 500 euros) à l'encontre de chacune des militantes pour leur action du 16 octobre 2016 et une peine similaire pour les trois poursuivies pour leur manifestation du 25 novembre 2016.
La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, déjà occupée par "l'affaire Hanouna", a apporté son soutien aux Femen en disant s'interroger sur la notion d'exhibition sexuelle...
Thomas Montet