En 1998, c'était Jacques Chirac. Il n'y connaissait pas grand-chose au football, mais sa joie au terme de ce France-Brésil cultissime parlait d'elle-même. Vingt ans après, c'est Emmanuel Macron qui a eu le bonheur de vivre une finale de Coupe du monde en tant que président. Après avoir célébré la victoire contre la Belgique en demi-finale, non sans exaltation, le jeune président français était dans les tribunes du stade Loujniki à Moscou ce dimanche 15 juillet 2018.
Aux côtés de Brigitte Macron cette fois-ci, entouré de sa consoeur croate Kolinda Grabar-Kitarović – avec laquelle il a affiché une complicité fraternelle qui faisait vraiment plaisir à voir –, de Vladimir Poutine et du président de la Fifa, Gianni Infantino, Emmanuel Macron a très vite oublié son statut de chef d'État. C'est lui qui exulte à l'ouverture du score sur un coup-franc de Griezmann dévié par le malheureux Mandzukic. Des photos qui ont fait le tour du web, comme celles montrant Poutine regardant du coin de l'oeil son homologue français fou de joie.
L'une des autres images marquantes de cette finale restera également le baiser fougueux entre Brigitte Macron, encore une fois très élégante, et son mari de 40 ans. Un tendre bisou sous le regard du monde entier, pour fêter l'un des buts tricolores.
Au coup de sifflet final, c'est un Emmanuel Macron ivre de joie qui partagera son bonheur et sa fierté d'être français. Alors que des millions de compatriotes descendaient dans les rues de France pour fêter cette deuxième étoile de champion de monde, le président français félicitait un à un, sous des trombes d'eau, les 23 champions, leur coach Didier Deschamps (avec un accolade toute particulière et un baiser fraternel) et l'équipe technique.
Trempé jusqu'aux os aux côtés de Kolinda Grabar-Kitarović, la présidente croate qui n'a pas manifesté une once de déception et a gardé le sourire même dans la défaite, Emmanuel Macron a presque volé la vedette aux joueurs de l'équipe de France. Et c'est encore lui qui a marqué le coup dans les vestiaires, avec un discours survolté ainsi que des "dabs" avec Benjamin Mendy et Paul Pogba...