Bientôt à l'affiche de Bye bye Blondie, la resplendissante comédienne Emmanuelle Béart livre une part de sa vie privée... étonnante.
L'actrice de 47 ans s'est confiée dans Frères et soeurs, ce que je voudrais te dire..., livre des soeurs Massenet (Ariane et Béatrice). Elle même membre d'une fratrie d'une soeur et de trois frères, Emmanuelle a évoqué ses origines sociales très modestes mais surtout des anecdotes croustillantes !
Dans ce livre, on apprend que, étant jeune, la pétillante comédienne avait une tendance... au vol ! Avec une maman baba-cool, séparée du père d'Emmanuelle, le chanteur Guy Béart, les enfants étaient un peu livrés à eux-mêmes et sans ressource financière. Alors, la jeune Emmanuelle avait des techniques bien à elles pour surmonter cela : "J'ai des souvenirs du Monoprix de Saint-Tropez. J'arrivais avec mes vieilles pompes pourries, je prenais des chaussures neuves et je repartais avec. Maman nous avait dit : " Vous pouvez voler les grandes surface, mais jamais les artisans"". Une maman baba cool... mais avec des principes anti-capitalistes !
Mais ce n'est pas la seule chose que la brûlante Emmanuel Béart a subtilisé. Si elle a accepté de vendre aux enchères l'une de ses jupes pour l'association Ni pute ni soumise, c'est une sublime robe qu'elle a volée. Dans la maison d'Enrico Macias, en plus !
La maman d'Emmanuelle était amie avec les gardiens de la maison du chanteur et ceux-ci ont fait visiter la maison de l'artiste à la famille Béart et... "On arrive dans la chambre des filles. J'ouvre le placard, et je vois des robes magnifiques... Je referme le placard avec beaucoup de regrets, puis nous repartons." raconte l'actrice.
Mais le soir venu, Emmanuelle - alors adolescente - "emprunte" la clé de la résidence pour y revenir en pleine nuit et y voler un objet au hasard dans la penderie : "Je ne savais pas ce que j'avais pris ! De retour chez nous, je découvre une robe bleue électrique avec de la dentelle blanche, sublime !". Une robe qu'elle portera à l'école mais en alternance avec sa meilleure amie, pour éviter tout soupçon !
Remarquez, Béart a seulement pris à la lettre la chanson de Macias : "Donnez, do-o-o-nnez, donnez, donnez-moi", pensant que Macias donnait les vêtements de ses filles ! Mais maintenant qu'on sait qu'elle a cambriolé Macias, on se demande s'il n'y a pas un lien de cause à effet avec le cambriolage dont elle a elle-même été victime.
Frères et soeurs, ce que je voudrais te dire... des soeurs Massenet (Editions de La Martinière)