À l'occasion de la sortie prochaine de son livre autobiographie, Une vie incendiée (éditions de l'Observatoire), Emmanuelle Seigner fait la tournée des médias. Son passage devant les caméras de Sept à huit sur TF1 le 16 octobre dernier avait d'ailleurs particulièrement retenu l'attention. Et pour cause, la comédienne s'y exprimait sur les accusations d'agressions sexuelles qui visent son mari Roman Polanski depuis plusieurs décennies. Le père de ses deux enfants fait même toujours l'objet d'un mandat d'arrêt par la justice américaine qui le poursuit pour le viol de Samantha Geimer, âgée de 13 ans à l'époque.
Lors de son portrait, Emmanuelle Seigner n'avait alors pas hésité à défendre le réalisateur franco-polonais multi-césarisé, allant jusqu'à prononcer une phrase qui lui a valu de nombreuses critiques. "Quand j'ai connu mon mari, toutes les femmes voulaient coucher avec lui. Toutes les jeunes filles voulaient coucher avec lui [...], il attirait énormément, et je pense qu'il n'avait besoin de violer personne", avait-elle déclaré à Audrey Crespo-Mara.
Sous le feu des critiques, la soeur de Mathilde Seigner a décidé de faire son mea culpa sur le plateau de Quelle époque ! samedi 22 octobre face à Léa Salamé qui lui affirmait que ses propos avaient "surpris pour ne pas dire choqué". "C'était une phrase maladroite, je me suis mal exprimée, je m'en excuse", a alors réagi Emmanuelle Seigner. Et de clarifier : "Ce que je voulais dire, c'est que quand je l'ai connu, en 1985, il était extrêmement courtisé par beaucoup de femmes, beaucoup de jeunes filles, et pour moi, ce n'était pas toujours marrant. Lui ne me donnait pas forcément de raisons d'être jalouse mais ce n'était pas toujours agréable. C'est ça que je voulais dire, en fait. Je me suis mal exprimée".
Mais pour l'animatrice Léa Salamé, la ligne de défense de son invitée est hors propos. "On ne parle pas de séducteur, mais on parle d'accusations de viol et d'agressions sexuelles, et donc, de dire : 'mon mari, toutes les femmes voulaient coucher avec lui, c'est pour ça que ce n'est pas un violeur', on sait bien que ce n'est pas un argument", lui a-t-elle souligné avant de conclure par : "Ce n'est pas possible".
Roman Polanski reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de ces affaires.
Du côté des audiences, Puremédias rapporte que l'émission a confirmé ses bons débuts en réunissant 1,08 million de téléspectateurs, soit 15% de part de marché.