En février 2017, sur le plateau de Touche pas à mon poste (C8), Énora Malagré révélait être atteinte d'endométriose. Samedi 10 mars 2018, plus d'un an après avoir libéré la parole, l'animatrice de 37 ans s'exprimera dans le documentaire Endométriose, elles brisent le tabou diffusé sur Teva. L'occasion pour elle de s'étendre un peu plus sur la maladie au micro de Philippe Vandel dans Village médias sur les ondes d'Europe 1.
D'emblée, Énora Malagré tient à expliquer ce qu'est l'endométriose : "Pour faire très simple, ça se passe dans l'utérus la plupart du temps mais pas que. Ce sont des espèces de nodules ou de kystes qui déclenchent des douleurs absolument insupportables qui malheureusement peuvent entraîner une grande infertilité." Pour information, cette maladie gynécologique est la première cause d'infertilité en France.
L'endométriose étant encore peu connue, les patientes sont souvent prises en charge tard. C'est le cas de l'ex-chroniqueuse de TPMP qui révèle avoir découvert qu'elle en souffrait il y a sept ans. "Je n'avais pas de règles douloureuses moi avant, et puis d'un coup à partir de 30 ans, mes règles sont devenues très douloureuses", confie-t-elle. Sa maman, elle aussi atteinte d'endométriose, lui a alors "mis la puce à l'oreille" en lui conseillant de consulter. "J'ai fait des examens, le verdict est tombé...", poursuit Énora Malagré.
Et depuis, la jeune femme vit dans la douleur. "Ça m'est arrivé de faire des crises d'hystérie tant la douleur était ingérable ou même de tomber dans les pommes, ce qui peut s'apparenter à une crise de bouffées délirantes", explique-t-elle. Ces désagréments de taille surviennent à son stade, "très avancé", "environ 20 jours par mois". "Quasiment tous les jours j'ai une mini crise ou une grosse crise", confie celle qui déclare apprendre à "vivre avec" cette maladie "très traumatique".
Enfin, Énora Malagré revient sur son souhait de se faire retirer l'utérus et précise que l'endométriose "peut se soigner" mais "pas toujours". Alors qu'elle songe à subir une hystérectomie, la jeune femme a été ramenée à la réalité par son gynécologue qui lui a appris que la maladie pouvait persister malgré l'ablation de son utérus. "Figurez-vous que cette satanée maladie s'étend dans la vessie, dans les jambes... On se retire l'utérus mais malheureusement les nodules continuent d'exister ailleurs et la douleur est toujours là", déplore-t-elle.
Rendez-vous samedi 10 mars 2018 dès 20h50 sur Téva afin de suivre l'émission Les Dossiers de Teva et le documentaire Endométriose, elles brisent le tabou.