Enora Malagré se livre comme jamais dans son ouvrage Un cri du ventre (qui sera en vente à partir du 8 octobre, aux éditions Leduc). Un livre qu'elle défend dans les médias ces derniers jours. La belle blonde de 39 ans s'est notamment confiée au magazine Elle et a évoqué divers sujets, dont son couple et bien entendu, son endométriose.
Depuis dix ans, elle est atteinte de cette maladie gynécologique qui a de lourdes conséquences sur la fertilité et qui touche une femme sur dix. Un mal sur lequel elle a directement dû se confier à son petit ami Hugo lors de leur premier rendez-vous : "J'ai de la chance car ma vie sexuelle n'est pas touchée par l'endométriose, mais beaucoup de femmes malades ont mal lorsqu'elles ont des rapports sexuels. Au-delà de ça, c'est parfois pénible lors des premières rencontres. Je me souviens de ce dîner où j'ai rencontré mon compagnon, curateur au Palais de Tokyo. La crise est venue d'un coup. Je lui en ai parlé et tout de suite, je lui ai donné accès à une intimité - et pas la meilleure part de la mienne. L'endométriose fait partie de ma vie et donc aussi de la sienne." Fort heureusement, son compagnon est un "homme doux, solide et attentif". Il l'accompagne pour le meilleur et pour le pire.
Si aujourd'hui, elle sait quel mal la ronge depuis de nombreuses années, cela n'a pas toujours été le cas. On a mis du temps afin de lui diagnostiquer son endométriose malgré ses symptômes : "Après deux fausses couches et des règles de plus en plus douloureuses, j'ai consulté à l'âge de 28 ans. Mais ce n'est qu'au bout du cinquième gynéco que j'ai pu obtenir un diagnostic." Une fausse couche, Enora Malagré en a fait une autre "il n'y a pas très longtemps" comme elle l'a expliqué dans Un cri du ventre.
Ses nodules sont placés dans son utérus, mais aussi sa vessie et ses jambes. La douleur est donc très importante pour l'ancienne chroniqueuse de Touche pas à mon poste qui a mal "vingt jours par mois" : "Ça me fait comme des lames de couteaux qui rentrent dans les reins, je manque d'air, je transpire, je suffoque. Il faut savoir que cette maladie n'a pas de traitement." Enora Malagré espère toutefois qu'un traitement sera trouvé pour éradiquer la maladie pour toujours. Elle ne souhaite pas que toutes les femmes touchées attendent simplement la ménopause pour enfin ne plus souffrir.
A cause de son endométriose, la belle blonde a en plus développé un rapport "désastreux" avec son corps. "La maladie m'a amenée à prendre des médicaments qui m'ont fait gonfler, puis dégonfler. Et j'ai surtout arrosé ça d'une grande quantité d'alcool. Ça plus le fait de m'être vue à l'antenne... (...) Aujourd'hui, les exercices que je fais avec mon psy qui me suit depuis sept ans, consistent à identifier à nouveau certaines parties de mon corps. Je ne vois pas mon visage ni mon corps tels qu'ils sont, ce qui est le propre de la dysmorphophobie corporelle", a ajouté la chroniqueuse de De quoi j'me mêle (C8).
Aujourd'hui, Enora Malagré ne consomme plus une grande quantité d'alcool. Mais elle a souhaité en parler car après avoir révélé son endométriose en février 2017, elle a reçu de nombreux témoignages de femmes qui, comme elle à l'époque, "anesthésiaient leur souffrance à l'aide de substances licites ou illicites". "Et ça m'a fait du bien d'en parler", a-t-elle conclu.
L'intégralité de l'interview d'Enora Malagré est à retrouver dans le magazine Elle du 4 octobre 2019.