Eric Zemmour excédé en direct sur RMC : "Je ne reste pas calme... Je m'en fous"

Echange tendu entre Eric Zemmour, invité des Grandes Gueules de RMC ce 4 octobre 2021, et Charles Consigny. L'auteur du Suicide français fait actuellement la promotion de son nouveau livre, La France n'a pas dit son dernier mot. Pour défendre son point de vue et ses théories, le "presque" candidat à l'élection présidentielle utilise régulièrement l'expression de "grand remplacement". Son débat avec l'avocat et chroniqueur s'enflamme jusqu'à ce que le polémiste, pourtant un habitué de ce type de situations, menace de quitter l'émission.

Auparavant, Charles Consigny avait qualifié l'ouvrage d'Eric Zemmour de livre d'extrême-droite et critiqué son auteur d'être déconnecté de la situation des Français. Ce dernier l'écoute attentivement et sourit parfois en réaction à certains propos, puis il se lance à son tour. "Ça me perturbe et ça m'obsède oui, quand je vois la France disparaître. (...) Ecoutez moi maintenant. J'élève la voix. Pendant que vous parlez, moi je me tais. Non je ne reste pas calme, je connais ce truc", clame Eric Zemmour poussé à bout par Charles Consigny. Ce dernier lui rétorque : "Pour être président il faut être à calme." "Je m'en fous", réagit le polémiste qui tente de poursuivre : "Oui, je ferai peur aux gens. J'aimerais bien que vous vous taisiez. Bon ok, je m'en vais."

Alain Marschall et Olivier Truchot tentent de faire rester leur invité. Eric Zemmour, utilisant une gestuelle de plus en plus tendue, ne cache pas son agacement : "Le truc de parler sur moi alors que vous avez parlé quand je me taisais, je le connais. Donc vous arrêtez et vous me laissez parler. Moi, je ne fais jamais ça. Moi je vous ai laissé parler. Alors soyez un peu respectueux."

Après cet échange tendu, l'ancien sniper d'On n'est pas couché peut reprendre son souffle et finir son argumentation. Il poursuivra ensuite sur Bernard Tapie. Reconnaissant son combat exemplaire contre le cancer, Eric Zemmour précisera : "C'était un guerrier mais sur le fond, j'étais en désaccord total avec lui. (...) Il avait le tempérament d'être Trump avant Trump. Il a été roulé dans la farine par Mitterrand et par l'idéologie dominante." Une intervention qui va de nouveau échauffer les esprits et se finir dans le vacarme quand l'heure de la fin des Grandes Gueules a sonné.