Inoubliable dans la peau de Victor Novak dans la série L'Instit, qu'il a interprété plus de dix ans, Gérard Klein s'apprête à faire son grand retour sur le devant de la scène. Le comédien a en effet accepté de rejoindre la grande famille de Sud Radio où, dès le mois d'août prochain, il présentera une toute nouvelle émission intitulée Sur les routes de l'été avec Gérard Klein. Pour Purepeople.com, il a accepté de se confier sur ce nouveau projet qui l'emballe énormément, prouvant ainsi qu'à 80 ans, il n'a rien perdu de sa forme !
Vous reprenez du service sur Sud Radio en août pour une émission quotidienne. Comment cela va-t-il s'organiser et se présenter ?
Déjà, moi, je suis le roi de la désorganisation. Parce que je trouve que quand il y a un peu de bordel c'est quand même mieux (rires). Mais, je vais faire une semaine en Corrèze, une semaine du côté de Toulouse et une semaine dans les Pyrénées. Je pars avec une voiture, une DS 21 de 1969 que j'ai peinte en jaune Caterpillar. C'est un jaune qui me porte bonheur. Et à partir de là, je vais voir des gens. Des gens dans les campagnes. Il y a des gens vraiment intéressants.
Pourquoi avoir accepté ce projet après plusieurs années d'absence dans le milieu audiovisuel ?
C'est le hasard ! Tout ce qui m'est arrivé dans le métier, ça m'est arrivé par hasard. Patrick Roger (directeur général de Sud Radio, ndlr) que je connais depuis très longtemps m'a proposé de faire de la radio parce qu'on recommençait à parler un peu de moi avec mon bouquin et puis, j'ai commencé avec la radio. Ça m'éclate vraiment.
À 80 ans, ça ne vous fait pas peur de reprendre la route ?
Non non, je n'ai pas peur. Je me sens bien, je suis en bon état, je n'ai aucun problème de santé. Un jour, ma femme m'a foutu un coup de tondeuse parce qu'il faisait chaud et en me voyant dans la rue, on pensait que j'avais un cancer et des rumeurs ont commencé à circuler. Mais non, je ne suis pas malade ! 80 ans ça inquiète mais en fait tout dépend de la vie qu'on a eu, ce qu'on a dans la tête, de ce qu'on a envie de faire... Aujourd'hui, j'ai cet âge là mais "demain" m'intéresse toujours.
Vous avez 80 ans et vous en paraissez 30 de moins. Quel est votre secret ?
Je n'ai pas de secret, je n'ai fait aucune chirurgie esthétique. Mais en fait, je dors vraiment bien, le sommeil c'est essentiel, je m'organise pour ne jamais être en retard de sommeil. Et je ne suis pas en colère. Sinon, je ne crois pas au sport mais j'aime bien marcher. Et puis dans la vie, j'aime bien me marrer, j'ai fait un métier qui m'a permis de rencontrer des gens incroyables, entre Marcello Mastroianni, Michel Piccoli, Harrison Ford ou Roman Polanski... J'ai tourné avec ces mecs-là ! Mais je ne l'ai pas fait exprès ! (rires).
Avant de reprendre du service à la radio, à quoi ressemblaient vos journées ?
Mes journées se passent en deux lieux, il y a l'Auvergne d'abord, dans le petit village de Blesle où tout le monde vient : les enfants, les petits-enfants... Et il y a là où j'habite, à Oudan (Bourgogne-Franche-Comté). C'est grand, il y a de l'herbe à couper, plein de choses à faire de marrant, du jardinage... Je suis beaucoup à l'extérieur.
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