Depuis la rentrée dernière, c'est sur France 2 que l'on peut retrouver Faustine Bollaert. L'animatrice de 38 ans y anime Ça commence aujourd'hui, une émission de témoignages. Un rêve qui se réalise pour la compagne de Maxime Chattam. Mais la décision de quitter le groupe M6 dont elle faisait partie depuis 2010 n'a pas été simple.
"Ça a été un choix difficile à prendre. (...). J'ai quitté une situation très sereine pour aller vers une forme de précarité. Mais j'y suis allée avec un enthousiasme fou. C'était mon rêve depuis 20 ans", a-t-elle confié à Isabelle Ithurburu, dans Le Tube (Canal +), ce samedi 25 novembre 2017.
Puis, après avoir admis qu'elle a soumis à M6 l'idée de présenter une émission de témoignages, bien que ce ne soit pas du tout dans leur ADN, elle a déclaré : "A la fin, j'avais le sentiment que je n'avais pas forcément la possibilité de m'exprimer comme je le voulais (...). J'ai pensé à mon avenir." Faustine Bollaert a donc fait un choix. Celui de rejoindre France Télévisions cette saison.
"M6 ne m'a peut-être pas retenu autant que je l'aurais voulu (rires). Je pense qu'ils se sont rendus compte que je rêvais d'autre chose (...). On était à la fin d'une histoire d'amour. On s'est dit qu'on avait pas évolué de la même manière et qu'il fallait donc se quitter bon amis (...). Les histoires d'amour ne finissent pas toujours mal. Bon après, M6 n'aime pas qu'on la quitte", a-t-elle lancé. Avant d'admettre que l'annonce de son départ a donné lieu à quelques tensions : "Il y a eu des échanges un peu compliqués au début. C'est comme une séparation. Ce qui est difficile, c'est que je leur ai annoncé que je partais au mois de mars et que mon contrat allait jusqu'à fin juin. Donc on avait trois mois de cohabitation forcée (...). Donc forcément, l'ambiance était un peu particulière."
Si Faustine Bollaert ne regrette en rien sa décision, elle a admis qu'elle ressortait "épuisée moralement" des tournages : "On m'a prévenue de me protéger (...). Il faut vraiment prendre du recul. Ces derniers temps, je me suis surprise parfois à avoir des moments où j'étais envahie. Les histoires de mes témoins me hantaient, j'y repensais le soir, je communiquais avec eux sur les réseaux sociaux. Alors je me suis dit qu'il fallait arriver à mettre une limite, à revenir à ma vie à moi qui, j'ai de la chance, est très heureuse. Sinon on ne s'en sort pas."
La jolie brune souhaite tout de même que ses larmes soient garder au montage. Un sujet qui fait débat avec France Télévision : "Je me bats pour les garder."