Franck Ribéry est un grand farceur. Du moins, c'est la réputation que ses coéquipiers, la presse et même ses entraîneurs lui prêtent.
Et si l'international tricolore est un véritable boute-en-train en dehors des prés verts, il l'est également dessus. Et le match du samedi 17 mars disputé entre le Bayern Munich et le Hertha Berlin en a été la preuve flagrante.
Ces dernières semaines, le club bavarois, porté par un Franck Ribéry très en forme et un Arjen Robben retrouvé, enquille les buts comme d'autres enfilent les perles. 7-1 face à Hoffenheim, 7-0 face au FC Bâle en Ligue des champions et 6-0 ce week-end contre le club Berlinois... Le futur adversaire de Marseille en quart de finale de la Ligue des champions mène un train d'enfer, à tel point que les joueurs se permettent quelques fantaisies.
Samedi, donc, le score est déjà de 3-0 au bout de 24 minutes lorsque l'arbitre siffle un coup franc à l'entrée de la surface du Hertha. Franck Ribéry, Arjen Robben et le jeune Toni Kroos se précipitent pour tirer l'offrande. Mais comme personne ne veut lâcher, le Français propose une solution très particulière. Jouer à "pierre-papier-ciseaux" pour savoir qui aura le droit de frapper ! Devant les caméras, bien évidemment... Et à ce petit jeu, c'est Frank Ribéry qui s'impose et tente de convertir le coup franc. Sans résultat.
Mais si la situation peut prêter à sourire, elle n'a pas fait rire le président d'honneur du conseil de surveillance du club, le légendaire Franz Beckenbauer, qui s'est fendu d'une remarque bien sentie : "Même s'ils voulaient s'amuser, ils auraient dû s'abstenir." Manque de respect pour les uns, simple anecdote pour les autres, chacun se fera son opinion.
Pour Franck Ribéry, la réponse est toute trouvée. Et ce ne sont pas les 11,6 millions d'euros qu'il a touchés l'an dernier qui l'empêcheront de recommencer. Ses patrons, sans doute déjà plus...