Sondages catastrophiques, chômage record, embrouilles entre Manuel Valls et Cécile Duflot sur la politique d'intégration des Roms, affaire Leonarda, crise en Bretagne... François Hollande accumule les motifs de stress pour l'an II de son quinquennat. Et que fait-on parfois pour se consoler en cas de période difficile ? On mange ! Et c'est que le président fait visiblement un peu trop depuis son arrivée à l'Élysée puisque sa silhouette ne cesse d'enfler depuis quelques mois. À tel point que le sujet est devenu tabou à l'Élysée, comme le révèle une enquête menée par le magazine VSD...
"Oeufs mayonnaise, viande en sauce et tarte au chocolat"
Quinze. Plus que celui du chômage ou de la dette budgétaire, c'est le chiffre qui fait mal actuellement à l'Élysée. Car c'est l'impressionnant nombre de kilos pris par François Hollande depuis son arrivée au palais. La faute à qui ? Au stress, selon son entourage. "Personne ne lui dit rien, parce que manger, c'est la seule manière pour François de gérer le stress. Un régime en ce moment, c'est tout simplement inenvisageable", raconte à L'Express un ancien ministre proche du président.
Un régime que François Hollande avait réussi à faire en 2011 pour changer son image et se transformer en potentiel président auprès des Français à l'approche de l'élection présidentielle. "J'ai arrêté les frites et la mousse au chocolat à tous les repas", racontait-il fièrement à Libération, affichant une nouvelle belle silhouette après avoir perdu ces fameux 15 kilos. Sauf que ses bonnes résolutions sont aujourd'hui totalement oubliées et le menu de l'Élysée n'aurait plus rien de vraiment diététique. "J'ai été très surpris par le menu servi : oeufs mayonnaise, viande en sauce et tarte au chocolat... Et le pire, c'est que le président se ressert volontiers", raconte un récent convive à l'hebdomadaire L'Express.
Le retour du plateau de fromage
Pourtant, François Hollande était arrivé au palais avec la ferme intention de garder sa ligne. Car durant la campagne présidentielle, l'adversaire de Nicolas Sarkozy à l'époque laisse entrevoir le retour de quelques rondeurs remarquées par tous les observateurs. Sa compagne Valérie Trierweiler va alors prendre les choses en main dès l'arrivée du couple à l'Élysée, en allant voir Bernard Vaussion, chef du palais depuis 1974 et qui part depuis à la retraite, pour imposer un menu léger, comme il l'a raconté dans son livre Cuisine de l'Élysée. À la table des présidents (Ed. Hachette). Celle qui connaît le goût de son compagnon pour la crème fraîche, le cassoulet des Flandres et autres spécialités du terroir, comme le rappelle VSD, invite le chef à proposer des "poissons à petite pêche", servis avec des légumes de saison et pas trop de chocolat. Un chocolat aujourd'hui réapparu "en glace puis en gâteau" dans les menus, tout comme... le plateau de fromage. "Il aime tout. Le veau, le boeuf, le canard, les plats en sauce, le fromage. Je suis content de terminer avec un gourmet", se réjouissait le chef du Palais, confirmant le côté épicurien de celui qui doit malheureusement inviter les Français à se serrer la ceinture.
Mais le stress a visiblement moins d'emprise sur sa compagne Valérie Trierweiler. La première dame affiche en effet une silhouette chaque fois un peu plus fine, qu'elle ose désormais mettre en valeur dans des tailleurs chic lors des dîners d'État. Celle qui est récemment revenue dans l'école de son enfance aurait ainsi perdu 12 kilos depuis son arrivée à l'Élysée, notamment grâce au vélo, selon VSD. Si François Hollande a besoin de conseils pour retrouver la ligne, il saura donc évidemment à qui s'adresser...