Mardi 8 novembre, la romancière franco-hongroise Nina Yargekov recevait le prix de Flore pour son ouvrage Double Nationalité, un roman sur la perte de la mémoire et l'identité. Sacrée par le jury présidé par Frédéric Beigbeder, fondateur du prix littéraire, la romancière de 36 ans a célébré la bonne nouvelle lors d'une grande soirée organisée au Café de Flore, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, à Paris. Elle succède ainsi à Jean-Noël Orengo, lauréat du prix en 2015 pour La Fleur du capital.
À cette occasion, les membres du jury (composé de Jacques Braunstein, Manuel Carcassonne, Carole Chrétiennot, Michèle Fitoussi, Jean-René Van Der Plaetsen, François Reynaert, Jean-Pierre Saccani, Bertrand de Saint-Vincent, Christophe Tison, Philippe Vandel, Arnaud Viviant et Frédéric Rouzaud) étaient tous réunis à l'événement pour remettre un chèque de 6 100 euros à Nina Yargekov. La lauréate a également remporté un verre de pouilly gravé à son nom, "à consommer sans modération" pendant une année au Café de Flore.
Accompagné de son épouse Lara Micheli, mère de sa petite Oona (1 an), Frédéric Beigbeder est apparu en grande forme pour animer la soirée, passant volontiers derrière les platines entre deux sabrages de champagne. Sur place, l'animateur, écrivain et réalisateur de 51 ans a retrouvé la compagnie de son ami et collègue Gaspard Proust, avec lequel il avait collaboré sur son premier long métrage, L'amour dure trois ans (2012), ou plus récemment dans L'Idéal, sorti cette année sur les écrans.
Également repérée sur les lieux, l'écrivaine et journaliste Leïla Slimani, dont le premier roman Dans le jardin de l'ogre avait été sélectionné pour le prix de Flore en 2014. Elle a été distinguée cette année avec son deuxième roman, Chanson douce, en obtenant le prix Goncourt.