Frédéric Lopez fait partie des visages forts de France 2. On lui doit les regrettées Parenthèse inattendue et Panique dans l'oreillette, mais aussi le couronné de succès Rendez-vous en terre inconnue, également décliné en Retour en terre inconnue. Programmes événementiels proposés une à trois fois par an, ils fédèrent en prime time entre 5 et 8 millions de téléspectateurs, permettant régulièrement à France 2 de battre à plate couture la concurrence. Jusqu'à la fin de la saison, il anime tous les mercredis soir le magazine Folie passagère, qui sera déprogrammé en juin prochain faute d'audience.
Cette semaine, le magazine Nous deux lui consacre sa une. Une attention que Frédéric Lopez apprécie tout particulièrement, et pour cause, sa grand-mère, sa mémé Fino, que la vie n'a pas épargnée ("les violences et les tromperies que lui avait infligées son mari"), était une fervente lectrice de l'hebdomadaire : "Lorsqu'elle lisait Nous deux, le ciel s'ouvrait et le plein de soleil entrait dans la maison. C'est moi qui allais lui acheter. Elle me laissait toujours la monnaie et je m'achetais un Malabar", se souvient-il, nostalgique.
De son enfance, il ne garde pourtant pas que de bons souvenirs. Il confiait même en 2011 avoir évolué dans un environnement familial compliqué avec un père qui "n'était que dans le dénigrement et les coups." Dans les pages de Nous deux, en kiosques ce mercredi 5 avril, il revient sur ces moments de peur qui ont marqué les premières années de sa vie. "J'avais évoqué les maltraitances et les humiliations subies pour faire passer un message, pour dire combien les enfants ont besoin d'être reconnus et entendus. Une déflagration a alors soufflé ma famille. Toutefois, le temps a passé, je vis aujourd'hui en harmonie avec mes parents. C'est un équilibre que je ne connaissais pas et n'imaginais pas", insiste-t-il.
Désormais, Frédéric Lopez, lui-même papa de Victor (19 ans), a enterré ces mauvais souvenirs et pardonné à son géniteur : "J'ai compris que mes parents avaient fait comme ils avaient pu. J'ai aussi compris quelle maltraitance avait subie mon père. (...) (Aujourd'hui), je n'ai plus peur de lui."
Joachim Ohnona
Interview à retrouver dans son intégralité dans Nous deux, en kiosques ce mercredi 5 avril