






Alors qu'il cartonne dans Un dimanche à la campagne, Frédéric Lopez a lancé une nouvelle émission baptisée Notre vraie nature. Mardi 9 janvier 2024, sur France 2, le premier numéro du programme était diffusé. L'ancien animateur de Rendez-vous en terre inconnue – émission pour laquelle il avait été obligé de vendre sa maison – a ainsi retrouvé quatre personnalités, à savoir Adriana Karembeu, Gérard Jugnot, Donel Jack'sman et Barbara Pravi, pour un voyage d'introspection au Canada. L'occasion pour chacun de se livrer à coeur ouvert. La grande blonde a évoqué son enfance difficile, tout comme Frédéric Lopez qui a raconté sa relation conflictuelle avec son père.
"Je n'ai pas aimé mon enfance", a-t-il d'abord lancé, sans filtre. Et de s'expliquer davantage : "C'est vrai que j'avais très peur de mon père. Il ne faisait jamais de compliments. Quand j'étais enfant, il m'appelait 'le bon à rien' et quand on est gosse on le croit." Des moments difficiles pour Frédéric Lopez. C'est alors à l'adolescence que tout a basculé pour lui : "Entre les crises, je me suis rendu compte que c'était le pire parce que c'était 'Quand est-ce que ça va péter ?'. À partir de l'âge de 15 ans, je me suis rebellé et ça s'est bien passé." Désormais, Frédéric Lopez en tire des enseignements : "Finalement, ce que ça m'a apporté, c'est ça que je voulais raconter, c'est qu'il y a évidemment au départ une phobie de l'autorité et un besoin de reconnaissance très fort. Un besoin d'être aimé très fort."

Malgré de longues années de conflit, aujourd'hui, la relation entre l'animateur, lui-même papa d'un garçon prénommé Victor, et son père s'est largement améliorée. "Ça paraît fou de se dire que c'est la même personne. Lui-même a vécu pire que moi, c'est pour ça que je le comprends. Aujourd'hui, ce qui est incroyable, c'est que c'est la personne la plus attentive sur cette terre à mon sujet, s'est-il enthousiasmé. C'est un truc que je ne pouvais pas imaginer quand j'étais enfant. Si je sors dehors, il va me poursuivre avec une veste. Si on est en train de manger, il va vérifier que je me suis bien resservi." Et de conclure : "J'adore mon père, mais c'est vrai que jusqu'à 15 ans, c'était le contraire."