Si Geneviève de Fontenay se faisait (toute proportion gardée !) plutôt discrète dans les médias depuis son combat apocalyptique face à Endemol... C'était pour mieux préparer son docu-réalité, Geneviève de Fontenay à la recherche de Miss Nationale, diffusé lundi soir à 22h20 sur W9 !
Elle y livre sa vérité, en marge de tout ce qui a pu se dire sur elle, sur ses combats, ou sur la figure publique qu'elle incarne auprès du grand public. Une façon pour elle de se réconcilier avec la télé-réalité ? Pas vraiment. Toujours en guerre contre la télé-poubelle, elle nuance dans les pages du magazine Closer, actuellement en kiosques : "C'est moins trash (qu'une télé-réalité). C'est mon côté Chirac où je serre des mains à tout va. En tout cas, j'ai plus un côté Chirac que Sarkozy !".
Pourtant, toujours dans les pages de Closer, elle oscille entre optimisme débordant et idées noires... "J'étais convaincue depuis le départ (du succès de mon concours). Il y en a une autre qui y croyait : Elodie Gossuin. Dans l'ensemble, les gens étaient plutôt confiants. Et puis le public était là. Et on a eu des standings ovations ! Alors qu'Endemol ne remplissait pas ses salles", note Geneviève.
Et quand on la questionne sur ce qui attise la flamme de la passion en elle, elle donne une réponse pour le moins inattendue : "C'est pour ne pas trop penser à la mort, car c'est quelque chose qui me préoccupe. Me dire qu'on est voués à disparaître, c'est insupportable. Pendant que je travaille, j'évite de penser que je serai un jour raide dans ma caisse. Je suis déjà raide avec ma statue au Musée Grévin", plaisante-t-elle au milieu de ses déclarations. Elle a d'ailleurs accepté de donner un interview sur sa "fausse-mort" à la radio !
Humaniste par nature, Geneviève se décrit également comme une femme aux plaisirs simples... et loin de placer l'argent comme moteur de son existence : "Mon mari n'avait pas de Sécu et pas de retraite. Quand il est mort, il avait 5 000 francs (moins de 800 euros, NDLR) sur son compte. On a toujours survécu comme ça, comme des saltimbanques, toujours en marge. Je ne suis pas attachée aux biens de ce monde. Je me dis que j'ai une belle vie et que je n'ai pas à me plaindre. Je suis bien reçue partout où je vais".
Rappelons qu'elle a financé de ses propres deniers son concours qui lui a coûté environ 50.000 euros. Cette somme représente ce qu'elle a gagné en faisant la publicité pour des cuisines (Cuisines Teissa) après avoir fait de la pub pour des baignoires ! Elle déclare en riant "Comme quoi, la cuisine, ça peut servir" !
Cette Geneviève-là, qui épaule aujourd'hui sa Miss Nationale Barbara Morel, semble à mille lieues d'Endemol... Leur séparation était écrite. Geneviève a visiblement préféré, aux sirènes de l'argent, son indépendance et sa liberté de penser et d'agir !
Joachim Ohnona