Elle a décroché le jackpot, en tant que comédienne et en tant que maman, en étant choisie pour doubler le nouveau Disney intitulé Raya et le dernier dragon. Géraldine Nakache a effectivement prêté sa voix à la mythique créature d'eau, star du film d'animation, qui sera disponible sur la plateforme Disney+ dès le 4 juin 2021.
Fatalement, cette intervention est une sorte de cadeau pour sa petite fille, Sarah, née fin septembre 2016. "Je gagne des miles comme jamais depuis qu'elle a vu le film, plaisante-t-elle dans Paris Match. Je suis devenue une reine, je peux même lui demander de se laver les dents à heure fixe. Plus sérieusement, je me rends compte aussi que ces films nous aident à appréhender des sujets essentiels. Après avoir vu Raya, j'ai pu évoquer avec elle le concept de confiance en soi mais aussi en l'autre. Si cela m'aide à donner une bonne éducation à ma fille, je suis aux anges."
J'aurais aimé voir le film avec ma fille dans une salle
Géraldine Nakache a fait ses premières armes, dans le domaine du doublage, en 2010 dans Megamind. Elle a également incarné, vocalement, le personnage de Dulcia dans Astérix : Le Domaine des dieux d'Alexandre Astier. Malheureusement, une ombre au tableau : Raya et le dernier dragon ne rejoindra pas les salles de cinéma, au grand dam de la comédienne. "J'aurais aimé voir le film avec ma fille dans une salle, pour qu'elle entende sa maman incarner le personnage principal, admet-elle. Et en même temps, quand on regarde la période qu'on vient de vivre, je dois dire merci à Disney+, Netflix ou Canal+ de nous avoir permis un peu d'évasion quand les lieux de culture étaient fermés."
Il est vrai que Géraldine Nakache vient de cartonner dans la série La Flamme sans avoir recours aux grands écrans. La petite Sarah évolue, quoi qu'il arrive, dans le monde du septième art à sa manière. Maman est actrice et réalisatrice, tout comme son oncle Olivier Nakache, co-réalisateur d'Intouchables... sans oublier l'amitié incroyable qui lie sa mère à Leïla Bekhti et son époux Tahar Rahim. "Nous ne sommes pas des enfants de la balle, nos parents n'ont rien à voir avec ce milieu, précise Géraldine Nakache. Mais oui il y avait du cinéma à la maison. Celui qu'on regardait à la télé et aussi le rituel du dimanche dans une salle pour voir n'importe quel film. On a toujours eu chez nous l'envie de regarder le monde, d'avoir un point de vue et d'aimer rire." Qui sait ? La relève pourrait bien être assurée d'ici quelques années...
Retrouvez l'interview de Géraldine Nakache dans le magazine Paris Match n°3761.