Le 5 avril dernier, à New York, Gérard Depardieu laissait les journalistes de l'AFP face à un "Je n'ai rien à vous dire, je veux être en paix" sans équivoque. Le lendemain, l'acteur français, fraîchement détenteur d'un passeport russe, était de retour en France. A peine arrivé en ce samedi 6 avril à l'aéroport de Roissy, Gérard Depardieu est parti en voiture en direction du concessionnaire de la marque Yamaha dans la zone industrielle de Roissy. Un concessionnaire qu'il connaît bien, auquel il est affilié, puisqu'il est un des principaux actionnaires.
Gérard Depardieu en est reparti avec un nouveau scooter 125 cm³ en remplacement de son scooter volé et toujours pas retrouvé. De retour à Paris le lendemain de son audience pour conduite en état d'ivresse (qui a été renvoyée au 24 mai prochain), l'acteur en a profité pour retrouver son quartier de St-Germain-des-près et notamment sa poissonnerie, rue du Cherche Midi. Le 11 avril, il était aperçu casque sur la tête dans les rues de Paris.
En bon professionnel, Gérard Depardieu est reparti le 12 avril à New York pour plancher sur le film d'Abel Ferrara autour de l'affaire DSK. Il continue ainsi la préparation du film dont le tournage est encore loin de débuter. Sans compter le fait qu'Isabelle Adjani, la partenaire prévue pour tenir le rôle équivalent à Anne Sinclair, a quitté le projet en route. Détendu dans les rues new-yorkaises, l'acteur français était en compagnie de sa fille Roxane – fruit de sa relation passée avec la réalisatrice Karine Silla – mais également de Luc Besson, le réalisateur et producteur français, dont la maison EuropaCorp enchaîne les succès internationaux (Taken et sa suite) et projette de nombreuses productions ambitieuses avec des acteurs de haut rang (Malavita, avec Robert de Niro). Ces deux grands personnages du cinéma français auraient-ils l'ambition commune de permettre à leur cinéma de dépasser les frontières ? Et pourquoi pas avec un projet là aussi commun ?