Gilles Simon taille ses copains et Forget: "Je m'en fous de l'opinion publique!"
Publié le 28 février 2011 à 17:41
Par Guillaume J.
Le 28 février, dans les colonnes de L'Equipe, Gilles Simon se livre à une mise au point musclée concernant ses participations en équipe de France et ses relations avec le capitaine Guy Forget. Le 28 février, dans les colonnes de L'Equipe, Gilles Simon se livre à une mise au point musclée concernant ses participations en équipe de France et ses relations avec le capitaine Guy Forget.© Abaca
Le 28 février, dans les colonnes de L'Equipe, Gilles Simon se livre à une mise au point musclée concernant ses participations en équipe de France et ses relations avec le capitaine Guy Forget.
Le 28 février, dans les colonnes de L'Equipe, Gilles Simon se livre à une mise au point musclée concernant ses participations en équipe de France et ses relations avec le capitaine Guy Forget.
Le 28 février, dans les colonnes de L'Equipe, Gilles Simon se livre à une mise au point musclée concernant ses participations en équipe de France et ses relations avec le capitaine Guy Forget.
Le 28 février, dans les colonnes de L'Equipe, Gilles Simon se livre à une mise au point musclée concernant ses participations en équipe de France et ses relations avec le capitaine Guy Forget.
Le 28 février, dans les colonnes de L'Equipe, Gilles Simon se livre à une mise au point musclée concernant ses participations en équipe de France et ses relations avec le capitaine Guy Forget.
Le 28 février, dans les colonnes de L'Equipe, Gilles Simon se livre à une mise au point musclée concernant ses participations en équipe de France et ses relations avec le capitaine Guy Forget.
Le 28 février, dans les colonnes de L'Equipe, Gilles Simon se livre à une mise au point musclée concernant ses participations en équipe de France et ses relations avec le capitaine Guy Forget.
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Il faut être sacrément sûr de son fait... ou prêt à assumer toutes les conséquences, quand on effectue une mise au point aussi musclée que celle de Gilles Simon à l'égard de Guy Forget, dans les colonnes de L'Equipe de ce 28 février 2011. Un long entretien dans lequel le tennisman français, 30e joueur mondial bombardé leader de l'équipe de France en Coupe Davis en raison des forfaits de Gaël Monfils, Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet, évoque ses récents échanges avec le capitaine Forget : d'où il ressort que certaines incompréhensions ont été soldées, et que d'autres semblent insolvables...

D'un côté, il s'agace de ceux qui, contrairement à lui, ne suivent pas les règles en équipe nationale ; de l'autre, il refuse en bloc toute ingérence de Guy Forget dans son jeu. Est-ce vraiment de bon augure à quelques jours du premier tour en Autriche (4-6 mars) avec une équipe bis, dont L'Equipe rappelle quelques stats individuelles que les garçons auront à coeur de faire mentir (0 match remporté en Coupe Davis par Gilles Simon, 0 set remporté en simple par Jérémy Chardy cette année, 0 match remporté par Julien Benneteau en simple ces six derniers mois).

Avec cet entretien, courageux ou effronté au vu du contexte, c'est selon, L'Equipe découvre que la rancoeur de Gilles Simon ne remonte pas à ce simple décisif en finale de la Coupe Davis 2010 à Belgrade, lorsque Llodra lui fut préféré, fut aligné contre Troicki et but la tasse, laissant la Serbie de Novak Djokovic refaire son handicap pour s'imposer ("Il fallait envoyer celui qui avait le plus de chances", commente-t-il aujourd'hui, fort de son bilan de 5 victoires et 0 défaite contre le Serbe, et aucun set concédé. "Si ça se trouve, j'aurais paumé, mais à la base, j'étais le mieux placé pour y aller."). Non, le passif avec les Bleus et avec Forget, capitaine de l'équipe masculine, est bien plus enraciné. Vendredi, Simon jouera, Forget coachera, et on observera, en espérant ne voir ni étincelles ni distance extrême.

"J'arrive en sélection dans l'idée qu'il faut absolument se plier aux règles. Et qu'est-ce que je vois ? Chacun fait ce qu'il veut !"

Le dialogue débute sur les chapeaux de roue : "Je m'en fous de l'opinion publique."

Prié de revenir sur ses précédentes déclarations de ne plus répondre aux convocations en équipe de France, il nuance : "Si le mode de fonctionnement reste le même que ces dernières années, je n'y vais plus." A quoi fait-il allusion ? "Au lieu d'être un plaisir, être en équipe de France était devenu un poids. C'est aussi de ma faute. J'ai laissé trop de choses s'installer. Quand je suis arrivé dans le groupe, j'étais dans un état d'esprit très simple : (...) "Je m'assois sur mes petites habitudes, c'est normal." Quand tu vois que t'es le seul à faire ça, ça ne peut plus marcher (...) J'arrive en sélection dans l'idée qu'il faut absolument se plier aux règles. Et qu'est-ce que je vois ? Je vois que chacun arrive à l'heure qu'il veut, qu'on cale une séance photo pour la presse à 14 heures et qu'on doit finalement la reporter au lendemain parce que tel ou tel préfère plutôt ça. On programme une sortie en VTT, elle est annulée au dernier moment parce que tel ou tel ne vient pas. Je vois qu'aux entraînements, c'est pareil. Chacun fait ce qu'il veut."

Il y aurait donc des divas dans l'équipe... A moins que le Niçois de 26 ans, persuadé de vouloir le bien du groupe, soit trop rigide ? "Avec ce fonctionnement à la carte, je ne me sentais pas à l'aise." Et de glisser : "Ou alors, si c'est vraiment libre, que chacun vienne avec son coach." Une réflexion pas anodine, puisque c'est bien là que le bât blesse, même après la discussion cartes sur table que le joueur a eue avec le capitaine en marge de l'Open d'Australie : "Qu'il ne me parle pas de mon jeu quand il est sur la chaise et moi sur le terrain. Ou alors qu'il passe plus de temps à regarder comment je gagne."

"Que Forget me laisse réfléchir tout seul !"

Pour Simon, leurs perceptions respectives des choses sont inconciliables : "Guy a une vision d'action et moi je joue plus en réaction. Guy était un attaquant (...) Quand j'ai battu Nadal en 2008, Guy ne voyait que mes dux ou trois montées au filet (...) En Coupe Davis, j'écoutais vachement ses conseils, mais ça me parasitait plus qu'autre chose (...) Je préfère qu'il me laisse réfléchir tout seul." Captain Forget contraint à un rôle de figuration pour des questions d'ego ? Un scénario dangereux...

Pourtant, le coach tricolore, de son côté, joue la carte de la consensualité à fond, estimant que Simon et lui ne sont pas à des années-lumière : "Je peux n'avoir rien à dire quand son tennis est en place et que la partie se déroule bien. Mais quand ça va moins bien, je peux aussi lui soumettre quelques orientations. Il faut qu'il puisse m'aider par rapport à ça (...) Le plus important est qu'on soit d'accord sur sa manière de jouer." Ben, justement, Guy, le problème est là...

Entretien intégral à retrouver dans L'Equipe, édition du 28 février 2011.

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