Gilles Verdez n'a pas toujours été le chroniqueur exalté de Touche pas à mon poste (D8) que l'on connaît.
Avant d'être recruté par Cyril Hanouna pour donner son avis parfois très (trop ?) tranché sur l'univers de la télévision, le chroniqueur de 51 ans a dirigé des rédactions prestigieuses telles que celles du Parisien ou de France-Soir... Aujourd'hui, ses anciens collègues avouent sans détour être décontenancés.
Interrogés par le journal L'Équipe, certains d'entre eux – restés anonymes – avouent ne pas comprendre le virage "divertissement" qu'a pris la carrière de leur vieil ami, entre happenings frôlant le ridicule et dérapages télévisés. Pire, ils s'inquiètent pour lui. "Je préfère ne pas m'exprimer sur le sujet, j'ai trop d'estime pour Gilles", a confié un premier. Et un second d'enfoncer le clou : "Il ne se rend pas compte qu'il est complètement décrédibilisé par ce qu'il fait sur D8. Cela met en péril son vrai métier."
Car ce que l'on sait moins, c'est qu'avant de faire le pitre sur D8 pour le plus grand bonheur des nombreux téléspectateurs de la chaîne, Gilles Verdez a été un journaliste respecté et reconnu. En 1991, l'amoureux de Fatou recevait par exemple le prix du scoop du Festival d'Angers pour ses révélations sur les décharges nucléaires sauvages dans l'Essonne. Gilles Verdez a également coécrit plusieurs livres, dont un sur Manuel Valls et un autre, plus récemment, sur Karim Benzema.
Une chose est sûre, notre trublion peut compter sur Cyril Hanouna. Ce dernier étant toujours prêt à défendre son ami. "Ce n'est pas parce qu'on a déconné avec une perruque un soir qu'on ne peut pas parler de sujets sérieux après, au contraire. C'est une grande intelligence et une grande lucidité de sa part de pouvoir faire les deux. 90% de ses confrères qui le critiquent aimeraient être à sa place", a lâché l'animateur-star de D8.
Un portrait à découvrir en intégralité dans le journal L'Équipe du 11 mai 2016.