Fini les embrouilles pour Guy Bedos. Relaxé pour injure envers Nadine Morano, l'humoriste refait aujourd'hui parler de lui pour son retour en théâtre dans Moins 2, une pièce de Samuel Benchetrit dans laquelle il incarne un malade sur le point de mourir. L'occasion pour lui d'évoquer justement la maladie et son rapport à une mort qui l'"angoisse", dans les colonnes du Parisien...
C'est un thème qui revient régulièrement chez Guy Bedos. Que ce soit dans son dernier livre, Je me souviendrai de tout, ou ses interviews, l'humoriste de 81 ans n'a jamais caché être de ceux qui pensent régulièrement à leur dernier souffle. "Elle m'angoisse et me séduit, dit-il à propos de la mort. J'ai pensé au suicide pour la première fois quand j'avais 12 ans : je suis un suicidaire qui s'attarde."
Fervent partisan du droit au suicide assisté et à mourir dans la dignité, Guy Bedos l'assure : il "préfère partir" s'il devient "un poids" pour son entourage. "Pour avoir aidé quelques-uns de mes amis, dont Pierre Desproges, à mourir dans la dignité, je pense en effet que mourir pour mourir, autant partir en beauté. J'ai moi-même déjà choisi mon médecin "assassin"", a signalé le père de Nicolas.
Guy Bedos est également revenu sur l'émoi suscité par ses récentes déclarations assurant qu'il était "fauché". "Mon copain Sardou a voulu me donner de l'argent !, raconte-t-il. Mais je n'en suis pas encore aux Restos du coeur. J'ai juste été surpris qu'à un moment on me dise : "Y'a plus rien à la banque." Je suis un peu distrait. Je prends l'argent de haut et il me le rend bien", ironise l'humoriste. On espère que Nadine Morano, qui lui réclame toujours en gros chèque, ne remportera pas son procès en appel...