Le 15 décembre dernier, Guy Marchand s'est éteint à l'âge de 86 ans. C'est Ludivine et Jules, ses deux enfants fruits de ses amours avec sa première femme Béatrice Chatelier, qui ont annoncé la triste nouvelle à l'AFP. Les trentenaires ont dévoilé qu'il était mort paisiblement à l'hôpital de Cavaillon dans le Vaucluse. C'est en l'église Saint-Pierre-ès-Liens de Mollèges que les obsèques de l'interprète de Nestor Burma auront lieu le 27 décembre prochain. Outre ses nombreux talents artistiques, Guy Marchand était également connu pour son côté séducteur qu'il n'a jamais caché, bien au contraire.
Après son divorce d'avec l'ex-femme d'Eddie Barclay, son producteur de l'époque, l'amie d'Eddy Mitchell retrouve l'amour dans les bras d'Adelina, de quarante ans sa cadette, qu'il épouse dans la foulée. C'est quatorze ans plus tard qu'elle l'a quitté pour aller vivre en Allemagne. À ce sujet, il confiait à nos confrères du Parisien : "J'ai grandi parmi les voyous de Belleville. Après, j'ai suivi mes femmes. D'abord une belle Bordelaise, qui m'a donné deux beaux enfants, Jules, et Ludivine. Deux cadeaux. Après j'ai suivi une fille dans le Midi qui aimait les chevaux comme moi. Et ensuite j'ai vécu avec ma belle Russe, mais elle est partie vivre à Berlin."
"Tout a commencé pour moi grâce à la femme de..."
Dans le dernier numéro de Paris Match, paru jeudi 21 décembre, nos confrères rapportent ainsi les propos de l'acteur : "Ma femme n'est plus à moi, mais je ne veux pas d'autre épouse parce que j'ai la seule que j'aime". Ils rappelaient également qu'en 2014, il déclarait dans leurs pages : "J'ai toujours été un grand admirateur des femmes, ou un obsédé sexuel, comme vous voulez, je m'en fiche". Il racontait alors une anecdote qui aurait pu mal se finir. "Ma passion des femmes a débuté à la Libération, quand j'ai vu tous ces résistants de la dernière heure préférer tondre des filles plutôt que d'affronter les fusils des derniers boches", commençait-il. Et le féru de jazz de détailler : "Tout a commencé pour moi grâce à la femme de Nino Ferrer que j'ai voulu draguer comme un con". "Je lui ai dit que je sortais de l'armée, que je jouais aussi de la clarinette et que j'avais écrit une chanson pour la fête de la Légion", s'amusait-il à raconter. Guy Marchand considérait que "tout ce qui est positif à la surface de la terre" était relié au genre féminin et assurait même : "Dieu est une femme. La mort aussi, d'ailleurs. Le jour où je coucherai avec elle, faudra assumer."