Tandis que la reine Elizabeth II et la famille royale britannique se rassemblaient au matin du 25 décembre en l'église Sainte Marie-Madeleine de Sandringham pour la messe de Noël, la famille royale norvégienne en faisait autant, à des milliers de kilomètres de là, en la chapelle d'Holmenkollen, théâtre annuel de cette réunion obligée.
Quelques jours après avoir dévoilé les magnifiques photos officielles de leur Noël 2014, le prince héritier Haakon de Norvège, son épouse la princesse Mette-Marit et leurs enfants la princesse Ingrid Alexandra et le prince Sverre Magnus se joignaient au roi Harald V et à la reine Sonja - qui arborait un pansement sur le nez - pour l'office traditionnel, assuré par Jan-Erik Heffermehl. Contrairement à l'an passé, Marius Borg Høiby, issu d'une précédente relation de la princesse héritière, n'y assistait pas : le beau jeune homme, qui fêtera le 13 janvier 2015 ses 18 ans, passait Noël avec son père, dont le passé sulfureux avait valu à Mette-Marit beaucoup de circonspection - c'est un euphémisme - dans l'opinion publique norvégienne au début de sa relation avec le fils du couple royal à la fin des années 1990.
La princesse Märtha-Louise, soeur du prince Haakon, n'était pas non plus à Holmenkollen : avec son époux l'écrivain Ari Behn et leurs filles Maud Angelica, Emma Tallulah et Leah Isadora, elle était à la messe dans sa paroisse locale, à l'église de Lommedalen, dans le comté d'Akershus, le couple vivant à nouveau en Norvège après avoir habité plusieurs années à Londres.
A Holmenkollen, il a naturellement été question, au cours de la cérémonie, du triste 10e anniversaire du tsunami qui a coûté la vie à près de 230 000 personnes (dont 84 Norvégiens) en décembre 2004. Le lendemain, le prince Haakon et la princesse Mette-Marit sont d'ailleurs allés, tandis qu'à Stockholm la famille royale suédoise commémorait simultanément l'événement avec la plus vive émotion, déposer une gerbe et se recueillir devant la sculpture Interferens érigée sur le littoral de la péninsule Bygdøy, à Oslo, en mémoire de leurs 84 compatriotes disparus et de toutes les autres victimes. Une cérémonie respectueuse et enneigée, en extérieur, où a résonné la trompette d'Arne Kollandsrud, qui accompagnait déjà, dix ans auparavant, les cercueils contenant les dépouilles...