Le prince Harry réussira-t-il à se faire pardonner un jour, si tant est qu'il en ait envie bien sûr ? La réponse pour l'heure est catégorique : c'est non. Après toutes les confidences intimes, déplacées et particulièrement virulentes qu'il a faites à l'égard de toute la famille royale britannique, le duc de Sussex ne s'attendait sûrement pas à se faire inviter à la prochaine garden party. Il y a d'ailleurs des chances pour que son invitation au couronnement de Charles III, son propre père, finisse à la poubelle. Mais si les membres actifs des Windsor, visés par les attaques de Harry, sont réduits au silence par le protocole et leur statut de têtes couronnées, un Français très connu des royaux s'en est chargé pour eux.
Stéphane Bern, qui a eu l'occasion de rencontrer Elizabeth II à plusieurs reprises, s'est livré sans détour dans une interview accordée à Midi Libre. Et il n'a pas mâché ses mots concernant l'attitude ingrate du prince Harry à l'égard de tous les autres. Comme la plupart des fans de la royauté, l'animateur dézingue le duc, dont les actions vont beaucoup trop loin : "Je peux comprendre qu'il soit mal dans sa peau mais il est, visiblement, totalement immature. Le fait de raconter ses expériences de cocaïne, ses beuveries, ses premières amours avec une femme plus âgée, bourré derrière un pub, de laver son linge sale en dehors de la buanderie du palais, tout cela donne un spectacle un peu pathétique et pitoyable."
Le compagnon de Yori poursuit : "On a l'impression qu'il n'a pas conscience de la décence, de ce qui se dit ou ne se dit pas. Ce qui est excessif est insignifiant, je le trouve excessif." Pour Stéphane Bern, un seul objectif à atteindre : "faire de l'argent pour vivre confortablement." Le prince Harry "a quitté le pays à cause de la presse qui le harcelait et passe son temps à donner des interviews ! Il a voulu s'affranchir de son passé royal alors pourquoi nous replonger dedans ? Il ne sait donc que vendre son passé ? [...] On a quitté les affaires royales pour entrer dans le star-system. Il y a un côté disgracieux à vouloir faire commerce ainsi à répétition de ce qu'on a vécu."
L'institution est plus forte que tout
Pour Stéphane Bern, si le succès est retentissant pour l'instant, il ne risque pas de s'inscrire sur la durée : "Plus il salit la famille royale, plus elle en sort grandie, à condition bien sûr qu'elle ne rentre pas dans cette compétition de révélations, précise-t-il toujours dans Midi Libre. L'institution est plus forte que tout." Ce qui le prouve ? Le prince Harry commence à être lâché par certains de ses soutiens, après avoir notamment accusé le clan de racisme : "On peut accuser la famille royale d'être conservatrice, d'être une institution un peu désuète, tout ce que vous voulez, mais ils ne sont certainement pas racistes. La famille de Mandela, que la reine avait soutenu, s'est d'ailleurs désolidarisée de lui." Notre petit doigt nous dit qu'elle ne va pas être la seule...