Homeland : Claire Danes seule contre tous, la paranoïa continue

Homeland est un énième exemple des folles possibilités du petit écran. Vendu comme l'antidote du phénomène 24 heures chrono (2001-2010) produit par la même Howard Gordon, cette série paranoïaque sur une Amérique traumatisée par ses faiblesses a redynamisé le chaîne Showtime, plombée par les increvables Weeds, Dexter et Californication. Adaptée de la série israélienne Hatufim (Kidnapped) et créée par Gideon Raff, cette nouveauté classée parmi les meilleures de la saison dernière a en outre relancé la carrière de Claire Danes, fidèle au format puisqu'elle avait été révélée dans Angela, 15 ans (1994-1995). Et peu importe que la belle soit enceinte de son premier enfant, la troublante Carrie Mathison n'est pas encore à cours de ressources.

La première saison de Homeland s'était terminée sur une note amère, laissant l'héroïne bipolaire clouée à un lit d'hôpital et désormais certaine que Brody (Damian Lewis) cachait ses relations avec la cellule terroriste. Non seulement Carrie avait quasiment accepté sa démence, mais elle se retrouvait impuissante face à la nomination politique de Brody au côté du gouverneur, soucieux de récolter le plus célèbre des héros de la guerre. La deuxième saison de Homeland promet donc un retournement scénaristique haut en couleur, enclin à faire basculer pour de bon la relation entre les deux héros à double face.

Le premier teaser confirme que la scène politique sera au coeur de la nouvelle saison, qui creusera parallèlement la dynamique amoureuse et très tordue entre Carrie et Brody. Adoptée par le public et la critique, Homeland devra maintenir le cap, histoire de confirmer tous les espoirs placées en elle. Et personne ne la loupera au moindre faux pas.

Homeland reviendra le 30 septembre sur Showtime.