C'est un changement de vie pour le moins radical. L'actrice Isabel Otero, connue notamment pour avoir longuement campé l'héroïne de la série Diane, femme flic, a quitté la France pour s'installer au Costa Rica. Un choix fort motivé notamment par se sensibilité écologique, qui l'oblige à s'éloigner de certains de ses proches, mais sur lequel elle est revenue en tout franchise et sincérité dans une interview accordée à nos confrères de Télé 7 Jours dans l'édition de ce lundi 27 février.
"J'arrivais à 60 ans et, comme beaucoup, j'ai eu une phase d'introspection lors du confinement", débute-t-elle. "Le stress que me provoque le manque d'eau a fait naître en moi une envie de trouver un lieu où voir grandir ce que je sème. Je ne suis pas là en vacances, mais pour vivre une expérience différente, et retrouver aussi cette langue espagnole, donnée par ma grand-mère, que je parlais peu depuis une vingtaine d'années", développe l'actrice aujourd'hui âgée de 60 ans.
Et forcément, ses journées ne sont plus exactement les mêmes qu'auparavant. "J'ai déjà planté 3 00 arbres au milieu des volcans. Je fais partie de ceux qui pensent que la beauté sauvera le monde, mais qu'il faut continuer à la préserver et l'aider à prospérer. Je me suis aussi retrouvée, par hasard, dans une communauté dans le nord du pays, dans une zone préservée, où il y a des baleines et des pêcheurs artisanaux. Je suis ostréicultrice, à leurs côtés, et j'envisage de créer un jardin corallien", poursuit Isabel Otero.
J'ai dit à ma fille que je partais
Un quotidien bouleversé donc, tout comme les relations familiales, notamment avec sa fille, la célèbre actrice Ana Girardot. "Les grands-mères, et j'en suis une, sont là pour transmettre. J'ai dit à ma fille que je partais certes loin, mais que j'allais construire ce qui permettrait à son fils de grandir", confie-t-elle à propos de son petit-fils prénommé Jazz dont elle est désormais éloignée.
Et Isabel Otero a tenu à prévenir ses nombreux fans : elle se fera plus désormais davantage discrète à l'écran. "J'ai toujours défendu la cause écologique et je ne veux pas d'une empreinte carbone trop lourde. Donc je rentre peu en France. Je ne reviendrais pas pour des petits rôles ou quatre jours de tournage. Mais je ne dirai jamais non à un joli personnage ou à une fiction comme Meutres en Béarn", annonce-t-elle. Les producteurs et les réalisateurs sont dorénavant prévenus !