Isabelle Boulay n'est pas du genre à donner des interviews tous les quatre matins mais la chanteuse originaire de la Gaspésie, au Canada, a accepté de se confier à La Chatelaine, un média québécois. Celle qui a eu 51 ans en juillet dernier est plus épanouie que jamais. Elle confie : "Chanter, c'est ma façon de réparer le monde. Je ne suis pas Mère Teresa, mais je me demande ce qu'on peut faire pour que les choses aillent un peu mieux." Dans son dernier album, elle a décidé de rendre hommage à Alain Bashung et a reçu, entre autres, à cette occasion nos confrères de La Chatelaine dans sa garçonnière assez atypique. En effet, on apprend que cette dernière située "près de sa maison du Sud-Ouest, à Montréal", n'a tout bonnement pas de lit. Isabelle Boulay explique : "J'ai ce refuge depuis 2010. Je me suis souvenue récemment que, enfant, je me construisais des cabanes, j'avais besoin d'avoir un abri pour me retrouver seule. Une chambre à soi."
Cette mention d'une chambre à soi est bien sûr une référence au roman de Virginia Woolf, "qui se trouve sans doute quelque part dans son impressionnante bibliothèque", comme le souligne notre confrère. Il décrit : "Des livres méticuleusement classés et traités avec soin, des auteurs pointus (Christian Bobin), controversés (Michel Houellebecq) ou populaires (Douglas Kennedy), et d'autres croisés sur des plateaux de télé français." Le journaliste de La Chatelaine en profite pour rappeler que la chanteuse a également étudié en littérature, même si elle a finalement préféré le chant. La compagne d'Eric Dupont-Moretti a aussi évoqué avec réserve sa relation avec le ministre français de la Justice et le jour de sa nomination. "Emmanuel Macron lui-même l'a appelé pour lui offrir le poste le 7 juillet 2020, jour de mon 48e anniversaire. Et ce n'était pas le plus beau jour de ma vie", s'est-elle désolée. Puis de plaisanter : "Dans le couple, la star, ce n'est pas moi, c'est lui."
Lors de son interview à La Chatelaine, Isabelle Boulay a également évoqué l'autre amour de sa vie : son fils Marcus. "Inquiéteuse" de nature comme elle se décrit à nos confères, elle a installé un logiciel dans son téléphone pour pouvoir savoir où il se trouve. "Quand j'étais jeune, j'ai été obligée de me faire soigner tellement j'étais inquiète pour mon frère et ma soeur", a expliqué la chanteuse. Et il semblerait que le traitement n'ait pas été totalement efficace puisqu'elle ajoute que sans le logiciel de localisation, elle "[serait] morte de trouille". Elle décrit son fils ainsi : "Il a ses défis, c'est un être hypersensible, et il doit composer avec cette chose-là." Pas facile tous les jours d'avoir une maman aussi célèbre pour l'adolescent qui porte "le nom de son père [Marc-André Chicoine, son ex-agent et producteur télé, dont elle est séparée depuis des années], pour qu'il puisse se faufiler comme il veut." La chanteuse s'est souvenue de la fois où les copains de Marcus ont découvert qui elle était : "Il a eu droit à des commentaires du genre : 'elle doit être riche, ta mère'. Et ça le gênait beaucoup. Je n'ai pas une vie jet-set." Un enfant de star n'a pas que des avantages, loin de là...