À moins de vivre terré depuis plus d'un an dans une grotte au bout du monde, difficile d'être passé à côté de James Franco. Le beau gosse hollywoodien, prince du cinéma indépendant et icône gay est partout. À l'écran dans Le Monde fantastique d'Oz, Spring Breakers, Lovelace, This is the End, Third Person ou encore Palo Alto, le James Dean des temps modernes a réussi un autre exploit : s'offrir trois des plus gros festivals internationaux... avec trois réalisations différentes. Un exploit rare pour lequel il faut remonter à Kieślowski. Interior. Leather Bar à Berlin (en section Panorama), As I Lay Dying à Cannes (en section Un Certain Regard) et Child of God à Venise (en sélection officielle) sont les trois films de cet acteur-réalisateur hyperactif qui multiplie également les projets originaux sur le petit écran.
En effet, outre le cinéma, notre James Franco amoureux des arts sous toutes leurs formes se retrouvera sur la chaîne Ovation pour une émission de télé-réalité qui suivra l'acteur dans ses multiples chantiers artistiques. Intitulé James Franco Presents, le programme risque de tailler un portrait aussi réaliste qu'improbable de la personnalité de Franco. En ce 25 août, et pour une diffusion prévue le 2 septembre, James Franco s'est également prêté au jeu du Comedy Central Roast, un show très prisé aux États-Unis où lors d'une soirée entière, ses amis stars enchaînent les sketchs visant à casser du sucre sur le dos de son hôte (le roastee). Sarah Silverman, Kate Walsh, Busy Philipps (toute pimpante depuis la naissance de son enfant), Matthew Morrison ou encore Jennie Garth se sont prêtés au jeu. On imagine qu'il y en aura à dire sur cet acteur caméléon révélé par Freaks & Geeks à la fin des années 1990.