En 1980, après douze ans de relation, Jane Birkin quitte son compagnon Serge Gainsbourg. La chanteuse britannique, alors amoureuse du réalisateur Jacques Doillon, ne supporte plus l'attitude du mythique artiste, colérique et rendu agressif par son alcoolisme. Quand elle se décide à mettre fin à leur couple, ce n'est pas une décision qu'elle prend à la légère.
Le Parisien Week-end revient sur la folle romance entre Serge Gainsbourg - mort en 1991 - et Jane Birkin. "Dès que je suis partie, je savais que l'allais le regretter", avait ainsi confié la chanteuse. Mais elle ne pouvait pas faire autrement, son compagnon étant devenu invivable et, les disputes quotidiennes. "Elle ne s'est jamais remise de la rupture", avance le magazine, alors qu'elle a pourtant vécu une autre belle histoire de coeur dans la foulée. En effet, après avoir claqué la porte de la mythique maison de la rue Verneuil, à Paris, c'est dans un hôtel particulier du 16e arrondissement qu'elle part s'installer avec ses filles Charlotte et Kate ainsi que le nouvel homme de sa vie, le réalisateur Jacques Doillon. Mais Serge n'est jamais loin...
"Jane l'appelle tous les jours, s'inquiète qu'il se nourrisse bien et boive de l'eau. Lui débarque parfois à minuit pour dîner rue de la Tour [la nouvelle adresse de son ex, ndlr]", lit-on. Par dessus le marché, quand Jane Birkin donne naissance à sa fille Lou Doillon, en septembre 1982 - soit deux ans à peine après leur rupture -, elle fait de lui le parrain ! Il devient inévitablement "un membre un peu envahissant" et "reste un pivot de sa famille recomposée". Musicalement aussi, Serge Gainsbourg ne quitte pas vraiment Jane Birkin. Non content de chanter son chagrin dans ses propres chansons, il va alors réaliser trois albums supplémentaires pour la chanteuse, jusqu'à sa mort en 1991.
Depuis le décès de son ex, Jane Birkin - qui se remet très bien d'un AVC - n'a pas remis les pieds dans leur ancienne demeure que sa fille Charlotte cherche à transformer en musée. Mais, les souvenirs, nul doute qu'elle les a dans la tête.
Le Parisien Week-end, édition du 12 août 2022.