Le Premier ministre est parfois considéré comme le fusible de la Ve République. Jean Castex le sait bien, lui qui succède à Edouard Philippe à la tête du gouvernement. L'allié d'Emmanuel Macron doit dévoiler des mesures délicates depuis son arrivée le 3 juillet 2020. Ce 30 septembre 2021, il est attendu sur le plateau du journal de TF1 à 20h dans le cadre de l'annonce de l'augmentation des prix de l'énergie, notamment celui du gaz, qui connaîtra une hausse de 12,6 % au mois d'octobre, pour annoncer les mesures d'accompagner de ces augmentations. Un sujet délicat qui suscite déjà l'indignation d'une partie des Français. Mais dans les moments de tempêtes, l'homme politique peut compter sur le soutien de sa famille : sa femme Sandra et leurs quatre filles, Lise (22 ans), Pauline (20 ans), Eugénie (16 ans) et Léa (11 ans).
En pleine crise sanitaire, Jean Castex a débarqué à la tête du gouvernement. Une décision peu évidente pour le haut fonctionnaire de 56 ans mais qu'il a prise sans faillir, avec toute sa famille. "Si ma femme n'avait pas accepté de venir habiter à Matignon, je ne serais pas Premier ministre", a-t-il confié à Paris Match en décembre 2020. Son épouse a fait des concessions, mais elle a aussi ses priorité : "Sa femme n'a pas voulu changer leurs plans pour les fêtes [de Noël]. Elle est partie le week-end dernier avec leurs filles à Valcebollère, le village de Cerdagne dont elle est conseillère municipale et où il a prévu de la rejoindre le 24 décembre pour quelques jours de repos."
Difficile pour quatre jeunes filles de tout quitter pour se retrouver à Paris et encore plus à Matignon. Dans l'hôtel particulier du 7e arrondissement, elles ont toutefois trouvé leur place, malgré les craintes que pouvait avoir leur père : "Ça se passe très bien : elles ont des copines, ça marche bien à l'école, c'est ma grande fierté." Les deux plus grandes ont choisi de faire leurs études supérieures en province : Lise, l'aînée, a visé les sciences du langage à l'université de Strasbourg tandis que sa cadette de deux ans, Pauline, a préféré rester dans les Pyrénées-orientales pour être assistante vétérinaire.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match.