Le cinéaste Jean-Luc Godard© Angeli
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Les prises de position de Jean-Luc Godard, cinéaste de la Nouvelle Vague prochainement honoré d'un Oscar d'honneur pour sa carrière, sont nombreuses. Cette fois, le réalisateur franco-suisse a décidé de soutenir un homme qui est condamné à payer 20 000 euros aux sociétés d'ayant-droits Sacem et SDRM pour avoir été pris avec 13 788 fichiers mp3 sur son disque dur.
L'homme en question, James Climent, 37 ans, souhaite porter cette affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme, et il a été très touché par le geste de Jean-Luc Godard. L'idée semblait être un canular mais pas du tout : après avoir reçu un mail du producteur du réalisateur lui indiquant que Godard le soutiendrait pour payer ses frais de défense, Climent a rencontré le producteur qui lui a remis en mains propres la somme promise, indique le site ecrans.fr.
En lisant un article dans Libération consacré à ce "pirate", le réalisateur d'A bout de souffle a voulu montrer son soutien d'une façon véritablement concrète. Dans un entretien aux Inrocks, il avait déjà affiché sa position : "Je suis contre Hadopi [Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet], bien sûr. Il n'y a pas de propriété intellectuelle. Je suis contre l'héritage, par exemple. Que les enfants d'un artiste puissent bénéficier des droits de l'oeuvre de leurs parents, pourquoi pas jusqu'à leur majorité... Mais après, je ne trouve pas ça évident que les enfants de Ravel touchent des droits sur le Boléro..."
Par ailleurs, sur son blog etpaflapuce, James Climent a lancé un appel aux dons et a récolté, aux dernières nouvelles, 104,38 euros via Paypal et 19,24 euros via Flatrr et entre 1 000 et 1 200 euros via l'ATILD (somme à confirmer).
L'homme en question, James Climent, 37 ans, souhaite porter cette affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme, et il a été très touché par le geste de Jean-Luc Godard. L'idée semblait être un canular mais pas du tout : après avoir reçu un mail du producteur du réalisateur lui indiquant que Godard le soutiendrait pour payer ses frais de défense, Climent a rencontré le producteur qui lui a remis en mains propres la somme promise, indique le site ecrans.fr.
En lisant un article dans Libération consacré à ce "pirate", le réalisateur d'A bout de souffle a voulu montrer son soutien d'une façon véritablement concrète. Dans un entretien aux Inrocks, il avait déjà affiché sa position : "Je suis contre Hadopi [Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet], bien sûr. Il n'y a pas de propriété intellectuelle. Je suis contre l'héritage, par exemple. Que les enfants d'un artiste puissent bénéficier des droits de l'oeuvre de leurs parents, pourquoi pas jusqu'à leur majorité... Mais après, je ne trouve pas ça évident que les enfants de Ravel touchent des droits sur le Boléro..."
Par ailleurs, sur son blog etpaflapuce, James Climent a lancé un appel aux dons et a récolté, aux dernières nouvelles, 104,38 euros via Paypal et 19,24 euros via Flatrr et entre 1 000 et 1 200 euros via l'ATILD (somme à confirmer).