Samedi 7 avril 2018, Jean-Paul Belmondo et son ami Charles Gérard assistaient au quatrième match professionnel du boxeur Tony Yoka. Devant le public du Palais des sports de Paris, le champion olympique, sacré à Rio, a remporté son match contre Cyril Léonet par KO dans le 5e round. Ce lundi, Le Parisien publie une grande interview de Bébel où il n'est question que de sport et de boxe justement, discipline qu'il a pratiquée dans sa jeunesse. L'acteur confie combien cela a pu l'aider après son AVC de 2001.
Jean-Paul Belmondo, qui a vu combattre l'immense Marcel Cerdan, ne manque pas d'admiration pour le jeune Tony Yoka (25 ans) : "En boxe, il n'y a plus que Yoka même si j'aime beaucoup Souleymane Cissokho." La star a fait du sport toute sa vie que ce soit du football (au poste de gardien), du tennis et bien sûr de la boxe. Aussi, quand il a fait son AVC en 2001, ces antécédents sportifs ont-ils été des éléments essentiels de son rétablissement. Quand notre confrère du Parisien lui demande si le sport l'a aidé dans ce moment si délicat, l'acteur répond avec insistance : "Oui, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Le sport m'a sauvé plus par rapport à l'état d'esprit qu'il procure que par rapport à l'état physique dans lequel je me trouvais. Le sport nécessite de la résistance. C'est comme dans la boxe : je n'aimais pas recevoir des coups, mais quand j'en recevais, il fallait bien la fermer pour continuer à lutter. C'était la même chose à ce moment-là."
Celui qui fête ces 85 ans ce lundi 9 avril, Jean-Paul Belmondo n'a pas dit son dernier mot devant une caméra. En août, il tournera sous le direction de Fabien Onteniente un long métrage intitulé Coup de chapeau : "C'est l'histoire de deux fils, des demi-frères, dont l'un apprend que leur père, Auguste Cavalli, est en maison de retraite. Il décide de l'enlever pour aller signer à Marseille l'acte de vente d'un Palais russe, une vieille propriété laissée à l'abandon par Auguste, avait expliqué le réalisateur de Camping à Nice-Matin en décembre dernier. Je désirais un personnage solaire. Le Magnifique. Je veux que ce soit notre Bébel. (...) Ce sera l'occasion de tirer un coup de chapeau à ce grand Monsieur. C'est pour cette raison que j'ai choisi ce titre."