Voilà déjà un an que Cathriona White s'est donné la mort. Depuis, sa mère Brigid Sweetman tente de faire la lumière sur ce qui l'a poussée à se suicider. Et sa cible, c'est Jim Carrey, l'homme qui a partagé les dernières années de sa défunte fille.
La mère de l'ex du célèbre comédien américain, pourtant meurtri et dans l'incapacité de faire son deuil, a porté plainte contre lui en octobre dernier. Elle l'accuse d'avoir "sciemment" transmis "trois MST" à Cathriona et le met au défi de prouver le contraire. Elle affirme également que Carrey aurait menti à sa fille sur ces maladies sexuellement transmissibles, avant de la quitter pour sauver sa réputation et de faire jouer ses puissants avocats pour faire pression sur elle et la faire taire.
Michael Avenatti, l'avocat qui défend les intérêts de Brigid Sweetman mais aussi ceux de Mark Burton (l'ex-époux de Cathriona), clame d'une part que Jim Carrey a bien transmis des MST et menti à sa petite amie. Et d'autre part qu'il avait acheté, sous le faux nom d'Arthur King, les drogues et autres médicaments que Cathriona, dépressive et qui avait fait plusieurs tentatives de suicide, a utilisés pour mettre définitivement fin à ses jours.
En octobre, le clan Carrey avait répondu aux accusations et nié le fait que Jim Carrey avait fourni des médicaments à Cathriona. "Il n'y a aucune preuve que Jim a fourni sa prescription à Cathriona. De plus, elle les a volés", crie-t-on à la défense.
Selon des documents récupérés par People aujourd'hui, Jim Carrey riposte désormais sur l'autre attaque, celle menée par Brigid Sweetman concernant les MST. La star de Dumb & Dumber, The Mask ou Yes Man a demandé au juge de ne pas faire suite à la plainte qu'il juge "sans fondement". Ce dernier croit savoir que les accusations de Sweetman relèvent de "la calomnie" et laisse entendre que la mère de famille veut faire du profit sur le suicide de sa fille pour qui elle n'avait que très peu de considération. "À la lecture de ses deux lettres de suicide, il est indiscutable que White voyait Carrey comme la personne qu'elle aimait et en qui elle avait confiance", peut-on lire dans les documents où les avocats assirent également que la défunte ne fait aucune mention de sa mère.