Qualifié pour le troisième tour de l'Open d'Australie, Jo-Wilfried Tsonga aura été peu perturbé par le malaise d'une ramasseuse de balles, en plein milieu de son match. Le joueur français a prouvé, s'il était besoin, que la galanterie n'était pas désuète...
En Australie, il fait chaud. Très chaud. A tel point que joueurs et ramasseurs de balles sont souvent victimes de malaises. Ce 20 janvier, Jo-Wilfried Tsonga en a été témoin lors de son match face au qualifié australien Omar Jasika, 310e joueur mondial.
Alors qu'il menait deux sets à rien et qu'il s'apprêtait à servir, le Manceau a repéré la jeune fille, mal en point. Il s'est alors approché et a constaté qu'elle n'était pas en mesure de poursuivre. Après avoir prévenu l'arbitre, il l'a accompagné jusqu'au tunnel menant aux vestiaires, rappelant ainsi le geste du chéri de Nicole Scherzinger, Grigor Dimitrov, à Miami.
Un geste que n'a pas manqué de saluer le public australien, alors que le tricolore étrillait leur protégé après un premier set serré. Jo-Wilfried Tsonga s'est finalement imposé en trois sets (7-5, 6-1, 6-4), deux jours après son entrée en lice sous les yeux de sa belle Noura, venue à Melbourne l'encourager.
"J'ai demandé à l'arbitre dans le troisième set si la ramasseuse allait bien, il m'a dit que oui. Je vais vérifier. Au début, elle m'a envoyé la balle à deux mètres. J'ai blagué. Et puis j'ai vu qu'elle n'allait pas bien...", a-t-il confié en conférence de presse à l'issue de la rencontre.
Tsonga, ou l'élégance à la française...