Le monde du culturisme a perdu l'une de ses étoiles. Le Daily Mail rapporte ce 15 juillet 2020 que la championne Joanna Thomas a été retrouvée morte à son domicile des Cornouailles (Angleterre). Mais en réalité, le décès de cette sportive, âgée d'à peine 43 ans, remonterait à avril dernier.
Joanna Thomas, bien que britannique, était très connue aux États-Unis. Sa carrière l'a poussée à s'installer à Fort Lauderdale, en Floride. Passionnée de sport depuis l'âge de 14 ans, elle a réussi à en faire son métier malgré son asthme. Cette sportive talentueuse s'est longtemps entraînée à la salle Golds Gym à Venice (Los Angeles), fréquentée par Arnold Schwarzenegger et d'autres célébrités.
Joanna Thomas a excellé en compétition de 1997 à 2013. Ayant fait des photos de charme, elle est également apparue dans quelques films pour adultes et elle était le sujet d'un documentaire de Channel Five.
On ne connaît pas encore les circonstances de la mort de Joanna Thomas. Son ancien confrère et journaliste au magazine spécialisé Digital Muscle, Shawn Ray, en a toutefois dit un peu plus. "Récemment, Joanna a expliqué qu'elle voulait changer son corps pour qu'il ait une forme raisonnable, après des années d'inactivité à porter le poids du bodybuilding. Le sport du bodybuilding a vraiment perdu l'un de ses membres les plus chers. Elle va nous manquer", a-t-il précisé.
Joanna Thomas avait évoqué sa santé fragile auprès de ses fans à plusieurs occasions. "J'ai remporté plusieurs grandes compétitions, mais une carrière en tant que bodybuildeuse professionnelle n'est jamais très longue. Malgré tout, j'ai été assez chanceuse pour concourir au haut niveau pour une décennie. Construire le corps que j'avais demandait énormément de travail, c'était un engagement. Ça en valait la peine, mais ça m'a fait du mal, aussi bien physiquement que mentalement", avait-elle expliqué, sur Instagram.
Ces dernières années, Joanna Thomas avait du mal à marcher à cause d'une arthrose précoce et elle avait subi une opération du genou. Après avoir lancé une page de financement participatif, elle avait expliqué que la maladie avait un "impact catastrophique" sur sa mobilité.