En 2002, Marie-Christine Vaud dépose plainte contre Johnny Hallyday, l'accusant de l'avoir violée un an auparavant, sur un yacht de luxe où elle travaillait comme hôtesse. Les faits se seraient déroulés le 23 avril 2001, après un repas arrosé à bord sur le port de Cannes. Le chanteur aurait fait irruption dans la cabine de l'hôtesse... Le documentaire inédit Johnny – Laeticia, à la vie à la mort réalisé par Philippe Dufreigne et Fabrice Babin, diffusé sur BFMTV le lundi 2018 est revenu sur ce dossier, recueillant le témoignage d'un personnage central : Maître Gilles-Jean Portejoie, qui avait défendu Johnny Hallyday à l'époque.
L'avocat est revenu sur ce jour où il a rencontré le rockeur préféré des Français, présenté par sa femme Laeticia avec qui le Taulier est en couple depuis huit ans. Après avoir reçu un appel du chanteur dans la tourmente qui lui demande : "Vous connaissez mes soucis ?", comme il l'a relaté en décembre 2017 à Marianne, Maître Gilles-Jean Portejoie est invité à le voir dans sa loge avant un concert donné à Saint-Étienne. "Laetitia est présente, c'est elle qui m'accueille, je me souviens, avec son petit chien et sa casquette. Elle me présente à Johnny", s'est souvenu l'avocat.
Malgré la gravité des accusations, Laeticia Hallyday ne flanche pas : elle est convaincue de l'innocence de celui qu'elle a épousé en mars 1996 à Neuilly-sur-Seine. Solide pour son homme et pour son couple, même lorsqu'elle est appelée à passer devant le juge du tribunal de Nice pour témoigner. "Elle passe une demi-journée si ce n'est plus à écouter, à se faire livrer la version de Marie-Christine Vaud, nauséabonde, sordide et on l'interroge sur les faits qui sont reprochés à son époux. Pour elle, c'était une humiliation viscérale, mais elle était là, et elle n'a pas bougé, elle n'a pas bronché, elle était là, fidèle au poste, pour une jeune femme de 30 ans, rester et accompagner dans la souffrance son époux, c'est assez exceptionnel. Ça m'a véritablement estomaqué", a partagé l'avocat.
L'affaire se solde finalement par un non-lieu en 2006, après plusieurs années d'instruction, et la condamnation de l'accusatrice en 2007 pour avoir versé de faux certificats médicaux à l'appui de sa plainte. Marie-Christine Vaud est depuis devenue esthéticienne.