Jeudi 15 mai, la tournée nord-américaine de Johnny Hallyday, le Born Rocker Tour, prenait fin à House of Blues, une salle mythique de Dallas. Cette dernière date, forcément émouvante, est la dernière d'une série d'une quinzaine de dates entamées le 24 avril à Los Angeles. Depuis près d'un mois, Johnny a chanté à Québec, à Montréal, à San Francisco, à Washington, à Boston, à Miami, à New York (où il chanta en duo avec Jean Reno) ou encore à la Nouvelle-Orléans, une ville très attachée, comme notre rockeur, au blues.
Cette tournée nord-américaine, Laeticia Hallyday nous l'a fait vivre au jour le jour sur ses comptes Twitter et Instagram, postant régulièrement des photos exclusives des coulisses, de son Johnny se préparant dans les loges, de la scène. Hier soir à Dallas, l'ambiance était très particulière. Laeticia a posté quelques photos du rockeur entouré de tous ses musiciens dont Yarol Poupaud qui l'accompagne depuis son grand retour en 2012. À chacun, Johnny a dédicacé une setlist du concert. Un souvenir qu'ils garderont précieusement avant de se retrouver sans doute pour la prochaine tournée française que Johnny entend bien lancer pour accompagner son nouvel album attendu en 2015.
Ni tatoué, ni sosie
Avant cette nouvelle aventure, Johnny Hallyday vous donne d'ores et déjà rendez-vous en novembre. Le rockeur et ses amis de toujours, Eddy Mitchell et Jacques Dutronc, monteront ensemble sur scène. Les Vieilles Canailles ont été réunies sous l'impulsion du producteur Valéry Zeitoun. Du 5 au 9 novembre, ces trois artistes de légende s'installeront sur la scène du Palais omnisports de Paris-Bercy pour cinq concerts exceptionnels... Les premiers billets se sont arrachés en quelques dizaines de minutes seulement. Il ne reste désormais de places que pour le dernier soir.
Du côté de Bordeaux, samedi 17 mai, un fan de Johnny Hallyday va proposer aux enchères l'intégralité de sa collection consacrée à l'idole. On parle d'environ 5 000 pièces collectées par ce sexagénaire depuis qu'il a 12 ans et qu'il conservait dans trois pièces dédiées de sa maison. Me Alain Briscadieu, commissaire-priseur qui conduira la vente, a expliqué à l'AFP qu'il s'agissait d'un fan normal, "ni tatoué, ni sosie". D'une grande "discrétion", il préfère garder l'anonymat. Si aucun des objets proposés n'a appartenu au chanteur, on y retrouve son premier vinyle, sorti en 1964. Un trésor parmi les 2 000 CD et vinyles, dont de nombreux pressages étrangers, proposés. En tout, 417 lots comme une centaine de numéros de Salut les Copains avec Johnny en couverture ou un coffret en forme d'étui de guitare regroupant 40 CD de 1960 à 1993, commercialisé à 6 000 exemplaires pour les 50 ans de Johnny Hallyday.
Pour ce fan, se séparer de sa collection est "émotionnellement, un déchirement". Sa démarche est cependant "pragmatique" : avec les 25 000 à 35 000 euros que pourrait rapporter la vente, il entend faire un très grand voyage avec son épouse.