Le testament laissé par Johnny Hallyday a fait l'effet d'une bombe. Rédigé en juillet 2014 à Los Angeles, le document fait de Laeticia Hallyday l'unique bénéficiaire, lui cédant l'intégralité de son patrimoine mais aussi ses droits d'auteur et d'artiste-interprète. Une décision qui ne date pas d'hier mais prise depuis 2011 par le rockeur français décédé en décembre 2017, d'un cancer du poumon qui s'était généralisé.
Depuis la divulgation du contenu du testament du Taulier, deux clans se sont formés : celui de Laeticia Hallyday et ses deux filles Jade (13 ans) et Joy (9 ans), et celui de Laura Smet et David Hallyday. Des soutiens sont apportés de part et d'autre, certains préfèrent ne pas se prononcer à l'instar de Line Renaud, la marraine de coeur de Johnny Hallyday.
Le dernier à s'être positionné sur le sujet est Patrick Besson. L'éditorialiste du Point s'engage ouvertement en faveur de Laeticia Hallyday et de ses "fillettes vietnamiennes". Le titre de son texte publié en édito dans l'édition de 22 février donne d'entrée le ton : "Pour Laeticia." Demandant le respect des dernières volontés de Johnny Hallyday, Patrick Besson approuve que Laura Smet et David Hallyday aient été déshérités par leur papa et que le Taulier ait privilégié l'avenir de ses deux plus jeunes filles. "Il a considéré que Jade et Joy avaient davantage besoin de sa fortune car elles étaient des enfants", écrit-il. L'éditorialiste regrette également que le testament de l'icône du rock français soit traité "comme il s'agissait d'un chiffon sans valeur" et que la protection qu'il souhaitait apporter à ses trois femmes se soit transformée en "haine publique." Déplorant que certains n'hésitent pas "à calomnier et à insulter la mère de Jade et Joy", il va encore plus loin en interrogeant sur "le traumatisme que provoquera, chez les deux petites Asiatiques, cette abominable polémique ?". Après qu'Hélène Darroze a récemment évoqué sur RTL des insultes racistes dont Jade et Joy font l'objet, Patrick Besson avance que les filles de Laeticia et Johnny sont "traitées de voleuses dans la cour de l'école."
Comme si la peine d'avoir perdu leur papa si jeunes n'était pas suffisante.
L'édito de Patrick Besson Pour Laeticia est à retrouver dans Le Point en kiosques le 22 février 2018.