En août 2019, l'AFP avait annoncé que le corps de Johnny Hallyday serait déplacé de quelques mètres. Le rockeur, décédé d'un cancer du poumon qui s'est généralisé, repose depuis le 11 décembre 2017 au petit cimetière marin de Lorient, à Saint-Barthélemy.
Bien avant de s'éteindre, le Taulier avait exprimé le souhait de faire construire un caveau familial de quatre places dans ce même cimetière situé à quelques mètres seulement de la mer. Soucieuse de respecter les dernières volontés de son homme, Laeticia Hallyday a fait en sorte que ce projet soit mené à bien. La construction du caveau familial a débuté fin août, après le départ de Laeticia et des filles. Mais rebondissement ! Les travaux ont été suspendus.
Comme l'a rapporté Le Figaro le 3 octobre, Bruno Magras, président du conseil territorial de l'île de Saint-Barthélemy, a pris la décision de stopper le projet, alors qu'il avait précédemment donné l'autorisation à Laeticia Hallyday. Cette interruption des travaux fait suite à des demandes répétées de Laura Smet, la fille de 35 ans de Johnny Hallyday et Nathalie Baye. L'élu local a reçu des "courriers incisifs de Maître Emmanuel Ravanas, avocat de Laura Smet, lui rappelant les textes applicables".
Auprès de l'AFP, Me Emmanuel Ravanas revient sur la raison principale qui a poussé Laura Smet à s'immiscer dans le dossier de la construction du caveau. "Laeticia a tenté de passer en force sans que Laura ne soit informée de rien. En l'absence d'informations sur ce sujet et suivant les textes applicables, le président Magras n'a eu d'autre choix que de surseoir à toute opération d'exhumation, aussi longtemps que les héritiers n'auront pas trouvé un accord unanime", a-t-il expliqué. "J'espère qu'un jour Laeticia comprendra qu'elle ne peut agir seule et que ce genre de décision suppose de discuter", a également ajouté l'avocat.
Pour autant, Laura Smet n'est pas opposée à ce projet de caveau familial : "Pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, Laura n'est pas opposée par principe à tout projet de sépulture, mais à condition d'être préalablement consultée."