Olivier Marchal est allé un peu vite en besogne ! Dimanche 10 mai 2020, le réalisateur de 61 ans révélait au Figaro son intention de monter un biopic sur Johnny Hallyday. Les deux hommes se connaissaient bien et s'appréciaient. Le rockeur, décédé le 5 décembre 2017 d'un cancer du poumon qui s'est généralisé, aimait les films d'Olivier Marchal, l'univers sombre du spécialiste des longs métrages policiers.
Seulement voilà, Olivier Marchal a oublié de préciser que Laeticia Hallyday ne lui avait pas donné son accord pour ce biopic. Dans un communiqué consulté par Purepeople.com, la veuve du Taulier "dément formellement" ce projet s'intéressant à son défunt mari et assure qu'elle n'était même pas au courant. Elle dément "par conséquent avoir donné son accord pour 'mettre à disposition tout ce que Johnny gardait dans sa maison de Marnes-la-Coquette'".
En effet, lorsqu'Olivier Marchal a exposé son projet de supposé biopic au Figaro, il avait avancé que Laeticia Hallyday lui permettrait d'accéder aux objets de Johnny situés dans sa maison de l'Ouest parisien, où il s'est éteint. Le réalisateur - à qui l'on doit notamment 36 quai des Orfèvres, Les Lyonnais, MR 73 ou encore Braquo et Les Rivières pourpres - avait également fait savoir au Figaro que le tournage de ce biopic lui avait été proposé par Universal. Un projet pour lequel il s'était montré très enthousiaste : "J'ai dit banco. Ce sera une façon de lui rendre hommage."
Olivier Marchal avait déjà la trame de son long métrage. Il voulait retracer les débuts fulgurants de Johnny Hallyday, son incroyable carrière et la fin de sa vie. "Nous partirons de ses 18 ans jusqu'à sa mort sans aborder les problèmes d'héritage, avait expliqué Olivier Marchal. Johnny était un type adorable, charmant. Il a eu dix vies, il me touchait beaucoup. Il avait un talent fou." Michel Jankielewicz, qui a succédé à Olivier Farran (ancien manager de Johnny Hallyday) en septembre 2019, semblait lui aussi enthousiaste quant à la réalisation de ce biopic. "Je suis sûr que, de là-haut, Johnny est super content !" Il me prêtera cent cinquante heures d'interviews", aurait-il dit à Olivier Marchal.