Julie Depardieu et son père Gérard à Paris le 4 février 2009© BestImage
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Elle est aussi pétillante que talentueuse. Julie Depardieu égaye le cinéma français par son jeu et par ses apparitions, ou ses déclarations exemptes de toute langue de bois. La fille d'Elisabeth et Gérard Depardieu est de retour sur les planches dans Le Misanthrope avec Michel Fau au théâtre de l'Oeuvre de Paris jusqu'en juin et loin de son personnage Célimène. Pas médisante pour un sou, elle dévoile toutefois ses vérités dans Paris Match.
Hypocrite dans la pièce, Julie Depardieu est à mille lieues de son personnage, elle qui en dit d'ailleurs parfois plus qu'elle ne voudrait, comme lors de son interview au Monde, où ses propos avaient été sortis de leur contexte. Cependant, elle avoue qu'elle sait "flatter par politesse", contrairement à son frère, le regretté Guillaume Depardieu : "Je suis plutôt du genre à mentir et à me mentir. [...] On ne peut pas tout le temps dire la vérité. Ce qui est un peu triste, c'est quand ça dure toute la vie."
C'est pourtant avec beaucoup de franchise qu'elle parle de la célébrité de son père dont elle a pu souffrir, elle qui est née durant le tournage des Valseuses, film symbole de liberté et d'insolence vis-à-vis du système : "Dans les années 1980, Gérard n'était pas très à la mode. J'ai grandi dans une banlieue rigide et, à mes yeux, mon père était un acteur 'porno', alors j'essayais d'être gentille avec ceux qui ne pouvait pas me saquer. Lorsqu'il est soudain devenu super respecté, vers 1985, là, je me suis dit : 'Ah ok, je ne suis plus une pestiférée ? En fait je suis géniale !' J'ai vu les gens changer et malgré tout dire du mal après..."
Julie Depardieu n'aborde pas en profondeur le sujet de la politique, avouant parfois ne rien y comprendre : "Je n'ai même pas voté, je ne suis pas une très bonne citoyenne." Mais comme tout le monde, elle a été divertie par l'affaire Hollande-Gayet, ce qui ne l'empêche toutefois pas d'avoir beaucoup pensé à Julie "qui est avant tout une actrice et a dû souffrir de cette exposition". Elle est touchée par cette histoire, estimant que le président de la République n'a pas été élu pour ça.
Maman de Billy (3 ans) et Alfred (18 mois), Julie Depardieu aime avoir 40 ans, avoir fondé une famille même si elle pensait jusque-là ne pas en être capable, et s'éclate à écouter avec son amoureux Philippe Katerine des chansons de François Valéry ou des Forbans. La musique de son homme lui a permis de s'ouvrir à d'autres univers que l'opéra.
Julie Depardieu fera son retour au cinéma dans l'adaptation des Yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol, dans laquelle son père devait jouer : "Il avait été choisi après moi et je pense qu'ils ne se sont pas entendus, parce que c'était au moment où il est parti en Russie, avec toutes les histoires qu'on connaît." Une occasion manquée, et elle en a raté une autre avec son frère Guillaume, "un super projet sur Rimbaud"... Il y en aura d'autres. Elle a publié l'album de son frère, Post Mortem, et dévoilera le 22 mars sur Ciné+ Club son documentaire coréalisé avec Pierre-Henri Gibert, Guillaume D.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Paris Match du 6 mars
Hypocrite dans la pièce, Julie Depardieu est à mille lieues de son personnage, elle qui en dit d'ailleurs parfois plus qu'elle ne voudrait, comme lors de son interview au Monde, où ses propos avaient été sortis de leur contexte. Cependant, elle avoue qu'elle sait "flatter par politesse", contrairement à son frère, le regretté Guillaume Depardieu : "Je suis plutôt du genre à mentir et à me mentir. [...] On ne peut pas tout le temps dire la vérité. Ce qui est un peu triste, c'est quand ça dure toute la vie."
C'est pourtant avec beaucoup de franchise qu'elle parle de la célébrité de son père dont elle a pu souffrir, elle qui est née durant le tournage des Valseuses, film symbole de liberté et d'insolence vis-à-vis du système : "Dans les années 1980, Gérard n'était pas très à la mode. J'ai grandi dans une banlieue rigide et, à mes yeux, mon père était un acteur 'porno', alors j'essayais d'être gentille avec ceux qui ne pouvait pas me saquer. Lorsqu'il est soudain devenu super respecté, vers 1985, là, je me suis dit : 'Ah ok, je ne suis plus une pestiférée ? En fait je suis géniale !' J'ai vu les gens changer et malgré tout dire du mal après..."
Julie Depardieu n'aborde pas en profondeur le sujet de la politique, avouant parfois ne rien y comprendre : "Je n'ai même pas voté, je ne suis pas une très bonne citoyenne." Mais comme tout le monde, elle a été divertie par l'affaire Hollande-Gayet, ce qui ne l'empêche toutefois pas d'avoir beaucoup pensé à Julie "qui est avant tout une actrice et a dû souffrir de cette exposition". Elle est touchée par cette histoire, estimant que le président de la République n'a pas été élu pour ça.
Maman de Billy (3 ans) et Alfred (18 mois), Julie Depardieu aime avoir 40 ans, avoir fondé une famille même si elle pensait jusque-là ne pas en être capable, et s'éclate à écouter avec son amoureux Philippe Katerine des chansons de François Valéry ou des Forbans. La musique de son homme lui a permis de s'ouvrir à d'autres univers que l'opéra.
Julie Depardieu fera son retour au cinéma dans l'adaptation des Yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol, dans laquelle son père devait jouer : "Il avait été choisi après moi et je pense qu'ils ne se sont pas entendus, parce que c'était au moment où il est parti en Russie, avec toutes les histoires qu'on connaît." Une occasion manquée, et elle en a raté une autre avec son frère Guillaume, "un super projet sur Rimbaud"... Il y en aura d'autres. Elle a publié l'album de son frère, Post Mortem, et dévoilera le 22 mars sur Ciné+ Club son documentaire coréalisé avec Pierre-Henri Gibert, Guillaume D.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Paris Match du 6 mars