Julie Gayet - Montée des marches du 67e Festival du film de Cannes le 17 mai 2014© BestImage
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Respirant un peu après le tourbillon médiatique provoqué par les révélations sur sa supposée idylle avec François Hollande en janvier, Julie Gayet se sent bien au Festival de Cannes. En 2009, elle était membre du jury Un certain regard, deux ans plus tard, elle était l'un des jurés de la Cinéfondation Courts métrages et, en 2012, elle remettait la Queer Palm au long métrage Laurence Anyways. Pour la 67e édition, Julie Gayet est venue faire une lecture lors de l'hommage au cinéma d'animation et la présentation du Prophète de Khalil Gibran, aux côtés de Salma Hayek et de sa fille Valentina. Héroïne du téléfilm Ça va passer, mais quand ?, Julie Gayet profite de sa présence à Cannes pour réfléchir sur son travail d'actrice et son avenir, avec l'AFP.
"Je me pose beaucoup de questions sur mon métier d'actrice. Plein d'amis me disent 'il faut que tu continues à jouer', mais je ne sais pas, explique la comédienne nommée aux César pour Quai d'Orsay. Je joue moins depuis quelques années, je m'en suis rendu compte, peut-être parce que ça me prend beaucoup de temps. J'ai l'impression d'être plus utile en ce moment chez Rouge International [la maison de production qu'elle codirige, NDLR]." L'artiste représente également Ezekiel production (qui coproduit Sils Maria d'Assayas), montée par le banquier et homme d'affaires libanais Antoun Sehnaoui : "On n'a pas de parts, c'est sa société mais on s'en occupe pour lui." Le nom de cette compagnie est en tout cas celui de l'un des deux fils de Julie Gayet, dont le père est Santiago Amigorena.
Très active dans le milieu, Julie Gayet offre ses réflexions sur le septième art. Si elle trouve que le cinéma français s'accroche beaucoup à ce qui existe déjà, elle se félicite que Wild Bunch, producteur de Welcome to New York qui s'inspire de l'affaire DSK, ait fait l'expérience de sortir directement en VOD : "C'est un peu excessif, mais c'est une vraie expérience, on va voir ce que ça va donner." À Cannes, malgré son emploi du temps, elle a eu le temps de voir quelques films et a eu des coups de coeur pour Party Girl et Bande de filles.
"Je me pose beaucoup de questions sur mon métier d'actrice. Plein d'amis me disent 'il faut que tu continues à jouer', mais je ne sais pas, explique la comédienne nommée aux César pour Quai d'Orsay. Je joue moins depuis quelques années, je m'en suis rendu compte, peut-être parce que ça me prend beaucoup de temps. J'ai l'impression d'être plus utile en ce moment chez Rouge International [la maison de production qu'elle codirige, NDLR]." L'artiste représente également Ezekiel production (qui coproduit Sils Maria d'Assayas), montée par le banquier et homme d'affaires libanais Antoun Sehnaoui : "On n'a pas de parts, c'est sa société mais on s'en occupe pour lui." Le nom de cette compagnie est en tout cas celui de l'un des deux fils de Julie Gayet, dont le père est Santiago Amigorena.
Très active dans le milieu, Julie Gayet offre ses réflexions sur le septième art. Si elle trouve que le cinéma français s'accroche beaucoup à ce qui existe déjà, elle se félicite que Wild Bunch, producteur de Welcome to New York qui s'inspire de l'affaire DSK, ait fait l'expérience de sortir directement en VOD : "C'est un peu excessif, mais c'est une vraie expérience, on va voir ce que ça va donner." À Cannes, malgré son emploi du temps, elle a eu le temps de voir quelques films et a eu des coups de coeur pour Party Girl et Bande de filles.