Jacqueline Bisset, Gérard Depardieu sur le plateau du Grand Journal de Canal + à l'occasion du 67e Festival international du film de Cannes le 17 mai 2014© Abaca
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Cannes, c'est le cinéma évidemment, le glamour indubitablement et le scandale forcément. La 67e édition ne peut pas compter sur les déclarations du réalisateur danois Lars von Trier, mais se ravit de la venue de Gérard Depardieu, accompagnant la présentation de Welcome to New York, inspiré de l'affaire DSK. Mais ce long métrage signé Abel Ferrara (Bad Lieutenant) bénéficie d'une couverture médiatique qui se distingue de celle des autres films. Le 17 mai, l'oeuvre dévoilée par une première bande-annonce sulfureuse et glauque il y a un an était non pas en sélection officielle mais présentée dans un cinéma de 500 places seulement, et disponible au même moment en vidéo à la demande. Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset campant les faux Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair.
Ça y est, le film à scandale Welcome to New York a finalement été dévoilé à Cannes, non pas en sélection, donc sans montée des marches vers le Palais des festivals, mais en faisant tout autant de bruit. "Une diffusion dans un cinéma star de seulement 500 places pour 4 500 journalistes accrédités au festival. Une conférence de presse en pleine nuit en présence de Gérard Depardieu, et une fête, où, dit la rumeur, les invités sont priés de venir en peignoir ou déguisés en femme de chambre", lit-on sur RFI. Ce même jour, le héros de Cyrano de Bergerac avait fait une lecture pour Salma Hayek et l'hommage au cinéma d'animation, en compagnie de Julie Gayet.
Invité du Grand Journal avec sa partenaire Jacqueline Bisset, Gérard Depardieu n'a pas fait de déclarations provocantes, heureux de l'ovation qui l'attendait sur le plateau, mais n'a pas été toujours clair dans son discours. Le comédien, qui défraie aussi la chronique, a rappelé que le film était inspiré du fait divers DSK mais que ce qui intéressait Ferrara, c'est la faiblesse qui rend l'homme humain. Lors de la présentation nocturne et de la conférence de presse sur la plage du Nikki Beach - une exclu BFMTV - , l'acteur "entamera un discours pas très clair sur l'ennui des films porno où les femmes sont consentantes avant de s'apercevoir de l'ambiguïté de son propos et d'entamer un rétropédalage sur les pervers, ces grands malades, sur le fait qu'il n'a jamais cherché à imiter DSK, que le personnage, revenu de tout, lui rappelle une pièce de Peter Handke qu'il a jouée au théâtre, il y a longtemps, que des metteurs en scène comme Abel, rares, lui rappellent la liberté et l'audace de Maurice Pialat, qu'il reste de moins en moins de réalisateurs de cette trempe, ce qu'il regrette amèrement", rapporte Télérama.
Que penser finalement de ce film ? The Hollywood Reporter l'a trouvé osé et hilarant, le Nouvel Observateur le décrit comme un mauvais porno. Les Inrocks écriront : "un scénario grotesque et une caméra morne." Pour Télérama : "Ce n'est pas un navet, mais pas non plus du grand cinéma." La réflexion la plus percutante est certainement celle de Slate : "Welcome to New York n'est pas un film sur DSK mais sur Depardieu. Et c'est un film plutôt réussi." Anne Sinclair de son côté n'aura pas le même avis et a publié une tribune sur le HuffPost intitulée "Dégoût", sur un long métrage qui, selon elle, prétend la représenter.
Ça y est, le film à scandale Welcome to New York a finalement été dévoilé à Cannes, non pas en sélection, donc sans montée des marches vers le Palais des festivals, mais en faisant tout autant de bruit. "Une diffusion dans un cinéma star de seulement 500 places pour 4 500 journalistes accrédités au festival. Une conférence de presse en pleine nuit en présence de Gérard Depardieu, et une fête, où, dit la rumeur, les invités sont priés de venir en peignoir ou déguisés en femme de chambre", lit-on sur RFI. Ce même jour, le héros de Cyrano de Bergerac avait fait une lecture pour Salma Hayek et l'hommage au cinéma d'animation, en compagnie de Julie Gayet.
Invité du Grand Journal avec sa partenaire Jacqueline Bisset, Gérard Depardieu n'a pas fait de déclarations provocantes, heureux de l'ovation qui l'attendait sur le plateau, mais n'a pas été toujours clair dans son discours. Le comédien, qui défraie aussi la chronique, a rappelé que le film était inspiré du fait divers DSK mais que ce qui intéressait Ferrara, c'est la faiblesse qui rend l'homme humain. Lors de la présentation nocturne et de la conférence de presse sur la plage du Nikki Beach - une exclu BFMTV - , l'acteur "entamera un discours pas très clair sur l'ennui des films porno où les femmes sont consentantes avant de s'apercevoir de l'ambiguïté de son propos et d'entamer un rétropédalage sur les pervers, ces grands malades, sur le fait qu'il n'a jamais cherché à imiter DSK, que le personnage, revenu de tout, lui rappelle une pièce de Peter Handke qu'il a jouée au théâtre, il y a longtemps, que des metteurs en scène comme Abel, rares, lui rappellent la liberté et l'audace de Maurice Pialat, qu'il reste de moins en moins de réalisateurs de cette trempe, ce qu'il regrette amèrement", rapporte Télérama.
Que penser finalement de ce film ? The Hollywood Reporter l'a trouvé osé et hilarant, le Nouvel Observateur le décrit comme un mauvais porno. Les Inrocks écriront : "un scénario grotesque et une caméra morne." Pour Télérama : "Ce n'est pas un navet, mais pas non plus du grand cinéma." La réflexion la plus percutante est certainement celle de Slate : "Welcome to New York n'est pas un film sur DSK mais sur Depardieu. Et c'est un film plutôt réussi." Anne Sinclair de son côté n'aura pas le même avis et a publié une tribune sur le HuffPost intitulée "Dégoût", sur un long métrage qui, selon elle, prétend la représenter.