Il fallait s'y attendre et certains s'en réjouiront, Nicolas Bedos s'intéresse enfin aux révélations du magazine Closer sur François Hollande. Ce n'est pas à l'occasion d'une apparition rentre-dedans sur le plateau d'On n'est pas couché, mais dans sa chronique hebdomadaire, qu'il signe depuis quelques mois, dans Elle. Dans Lettre à Julie G., l'auteur, dramaturge et acteur déclare une drôle de flamme à l'actrice. Nicolas Bedos revient sur leur rencontre et la nuit chaste qu'il passe à ses côtés. Puis il met l'actrice en garde : "Il y a fort à parier que ta carrière soit terminée." Son conseil ? Devenir première dame dans les plus brefs délais.
Et en plus, elle est intelligente
Nicolas Bedos adore les actrices. En novembre, il leur dédiait déjà une chronique : "Elles sont inquiètes, curieuses, courageuses, triples et triplement seules. [...] J'aime les actrices parce que j'aime les femmes et qu'elles le sont pour dix..." Cette lettre à Julie Gayet, commence comme une déclaration d'amour. Nicolas se souvient de l'avoir découverte dans Clara et moi (2003). "Tu incarnais idéalement 'celle qu'on rêve d'épouser mais qu'on n'a pas forcément envie de bousculer dans un lit." Il la redécouvre dans Lovely Rita, "film très facultatif dans lequel tu engonças mon jean de brutales érections, devenant aussitôt celle qu'on rêve d'épouser dans un lit".
Quelques années plus tard, fin 2009, Julie Gayet assiste à l'une des pièces de Nicolas Bedos - sans doute Le Voyage de Victor, réunissant sur scène Guy Bedos, son père, et Macha Méril. En sortant du théâtre, ils prennent quelques verres et un dernier, chez Nicolas. Julie Gayet lui parle de tout et le fait bien. "Et en plus, elle est intelligente", se dit le chroniqueur. "Comme toute les filles dont la beauté est l'un des gagne-pain, tu t'insurgeais contre l'importance du physique, te flattant d'avoir eu des aventures avec des hommes 'laids, mais sublimes !'" La discussion se poursuit jusqu'au bout de la nuit. "Je ne suis pas en train d'écrire dans Elle que j'ai passé la nuit avec Julie Gayet : je suis en train d'écrire que je l'ai passée 'à côté' d'elle." Le lendemain matin, le duo file au cinéma pour y voir... Avatar.
Laid, mais sublime
Bond dans le temps jusqu'aux révélations de Closer. Le nom de Julie Gayet est désormais sur toutes les lèvres. Nicolas Bedos se dit qu'elle doit trouver François Hollande "laid, mais sublime". Elle reste discrète. Sa nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier en étonne certains. Pour Bedos, cela ne fait quasiment aucun doute : la carrière de Julie Gayet est terminée. "Toi, tu viens de prendre pour quinze ans de : 'Et sinon, ça fait quoi d'être affaire d'état ?' [...] Il n'y a qu'à voir entendre l'odieux ricanement provoqué par ta nomination au César du second rôle."
Et si Bedos avait raison ? Quel avenir pour Julie Gayet ? Selon le chroniqueur, il ne lui reste qu'une seule chose à faire : s'installer à l'Élysée, devenir première dame, devenir la "Hillary Clinton du septième art". Maintenant que Valérie Trierweiler a quitté les lieux et digère au soleil entre copines, la place est libre. "Foutue pour foutue... je ne saurais trop te conseiller d'assaillir l'Élysée, de gré ou de force ! [...] Et si, par malheur, ces portes-ci se ferment aussi, sache que j'ai conservé le brouillon d'une petite pièce gambergée pour toi..."
"Lettre Julie G.", signée Nicolas Bedos dans "Elle", en kiosques le 7 février 2014.