Julien Arnaud est atteint d'un trouble qui touche environ 600 000 personnes en France, comment arrive-t-il à le contrôler ?

Ce lundi 16 septembre 2024 est un jour très particulier pour Julien Arnaud. Celui qui était l'un des visages récurrents de TF1 débarque sur France 2 aux commandes de Télématin avec Flavie Flament. Une belle opportunité pour le présentateur qui a débuté sur LCI en 1997 et qui a longtemps souffert d'un trouble.

En mai dernier, Julien Arnaud avait accordé une interview à Eric Dussart, pour son émission On refait la télé, sur RTL. L'occasion de confier qu'il est un ancien bègue et que c'est son métier qui lui a permis de surmonter cela. "J'étais timide. Je bégayais, figurez-vous Je me suis rendu compte sur le tard que ce sont des choses qui m'ont aidé à être plutôt bon à l'antenne. (...) Quand vous bégayez un peu, vous intégrez le fait de réfléchir à ce que vous allez dire avant même de le dire pour éviter les obstacles : les 'b', les 'p'. (...) On anticipe [car] ça permet de mieux mesurer son débit [de parole], de mieux se concentrer sur ce qu'on va dire... D'avoir toujours un temps d'avance. (...) Et ça, quand on parle à un micro, je pense que c'est quelque chose qui aide beaucoup !", avait déclaré le présentateur de 50 ans.

Son bégaiement ne l'a donc pas dissuadé de faire son métier, bien au contraire. D'autant plus que ce n'était pas "un bégaiement très lourd". Julien Arnaud a toutefois reconnu que dans sa jeunesse, ce trouble (qui touche près de près de 600 000 personnes en France comme le précise le site Generali) n'a pas été simple à gérer : "C'est vrai que lorsqu'on est gamin, dès que l'on bégaye un peu, on est fichu parce qu'on se fait défoncer par [les autres enfants]." Mais cela appartient au passé. Aujourd'hui, il sait comment "gérer le calme intérieur", et "faire le vide pour ne pas parler trop vite". Jamais les téléspectateurs n'auraient donc deviné sa particularité s'il n'en avait pas parlé. Une belle revanche pour l'ancienne figure emblématique du groupe TF1.