Ecrit après sa rupture avec l'actrice Marina Hands, avec laquelle il aura vécu une belle histoire d'amour mais aussi une véritable peine de coeur, son dernier album LØVE est teinté d'un parfum insistant de nostalgie renforcé par une note de poésie malgré tout rafraîchissante : pour illustrer le troisième extrait de son opus, Chou Wasabi, quoi de plus normal que Julien Doré continue de jouer sur la même corde sensible ? Après avoir joué les militaires esseulés dans On attendra l'hiver et les naufragés sensuels dans Paris-Seychelles, le beau blond de 32 ans se transpose désormais dans un cadre champêtre au côté de la ravissante Micky Green, qui partage avec lui ce titre.
Dans le clip de Chou Wasabi, dévoilé le 22 août, les deux chanteurs évoluent en effet en pleine campagne, entre parterre verdoyant, piscine d'eau turquoise et arbres resplendissants. En d'autres termes, le décor idéal pour laisser aller les songes et faire surgir des créatures aussi enfantines que mystérieuses. Car c'est bien de ça dont il s'agit dans Chou Wasabi : des vertiges de l'enfance qui s'estompent avec le temps. On y retrouve donc le duo de chanteur en version baby qui se cherchent, qui flirtent et qui finissent par se trouver.
Une idylle débutée dans les jeunes années donc et que l'on suit à travers le regard de la caméra, co-dirigée par Julien Doré lui-même (comme il l'aime désormais le faire). Mais sous ses airs moelleux et sa mélodie entêtante, Chou Wasabi est plus une chanson qui évoque la séparation que d'amour, le chanteur y répétant à l'envi "baby i love less and less". Malgré le clip rêveur dans lequel bulles, oies, fleurs dans les cheveux et maquillages indiens sont de rigueur, le troisième extrait de LØVE aborde d'une façon à la fois légère et profonde la fin d'un couple et surtout la fin des rêves de l'enfance. Le tout dans un univers magique, à la limite du merveilleux, dont Julie Doré a le secret et où la nature tient encore et toujours une place prépondérante.