Kristen Stewart et Juliette Binoche - Descente des marches du film "Sils Maria" lors du 67e Festival du film de Cannes le 23 mai 2014© BestImage
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Juliette Binoche revient répandre son talent au cinéma avec Sils Maria. Le film, présenté au dernier Festival de Cannes, est rentré bredouille de récompenses mais pas d'applaudissements, puisque ce long métrage d'Olivier Assayas a reçu un bel accueil. Dans cette oeuvre, l'actrice française incarne une... comédienne. Une mise en abyme passionnante pour l'artiste qui n'a pas peur de se mettre à nu (au sens propre et figuré) et qui ne manie pas la langue de bois lorsqu'il s'agit de parler de sa carrière, ses tournages et ses collègues actrices. Elle se confie à Paris Match.
S'oublier pour résister
Dans Sils Maria, Juliette Binoche donne la réplique à Chloë Grace Moretz et Kristen Stewart. Lorsqu'elle a revu le film, elle a été surprise de se revoir dans une scène où elle apparaît en tenue d'Eve : "J'avais oublié que j'étais nue dans une scène où je me baigne dans un lac... Et en revoyant le film, je me suis dit : 'Ah c'est vrai ! Mais pourquoi j'ai fait ça ?' Ce n'était pas écrit dans le scénario, mais quand on va se baigner dans un lac, ça tombe sous le sens de se déshabiller." Face à elle, la star de Twilight K-Stew reste en sous-vêtements : "Kristen devait savoir qu'il y avait des paparazzi cachés et quelles pouvaient en être les conséquences. [...] C'est elle qui avait raison ! Mais je reste convaincue qu'il fait savoir s'oublier car c'est une façon de résister."
D'une franchise réjouissante, Juliette Binoche dira également sans détour que la publicité - elle est devenue le visage de Lancôme en 1995 - la fait vivre, car elle choisit des films très pointus souvent, à l'image de 1000 Times Goodnight. Jouer les seconds rôles dans le blockbuster Godzilla fait peut-être également partie de cette démarche, mais le résultat est aussi divertissant que réussi.
Le bal des actrices
La journaliste de Paris Match pointe ensuite du doigt le fait que Juliette Binoche (50 ans) n'a que rarement tourné avec de grandes comédiennes de sa génération. Elle soulignera alors sa complicité avec Sandrine Bonnaire, l'affection qu'elle porte à Emmanuelle Béart et Sophie Marceau, qu'elle ne connaît pas qui paraît être "une bonne vivante". Concernant Isabelle Adjani, la relation est plus compliquée : "On lui avait d'abord proposé L'Insoutenable Légereté de l'être, qu'elle a refusé et j'ai été choisie. Puis, Krzysztof Kieslowski m'a voulue pour Bleu mais m'a dit qu'Isabelle Adjani lui avait demandé de jouer le rôle alors qu'elle savait pourtant que j'étais engagée..."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 14 août
Sils Maria, en salles le 20 août
S'oublier pour résister
Dans Sils Maria, Juliette Binoche donne la réplique à Chloë Grace Moretz et Kristen Stewart. Lorsqu'elle a revu le film, elle a été surprise de se revoir dans une scène où elle apparaît en tenue d'Eve : "J'avais oublié que j'étais nue dans une scène où je me baigne dans un lac... Et en revoyant le film, je me suis dit : 'Ah c'est vrai ! Mais pourquoi j'ai fait ça ?' Ce n'était pas écrit dans le scénario, mais quand on va se baigner dans un lac, ça tombe sous le sens de se déshabiller." Face à elle, la star de Twilight K-Stew reste en sous-vêtements : "Kristen devait savoir qu'il y avait des paparazzi cachés et quelles pouvaient en être les conséquences. [...] C'est elle qui avait raison ! Mais je reste convaincue qu'il fait savoir s'oublier car c'est une façon de résister."
D'une franchise réjouissante, Juliette Binoche dira également sans détour que la publicité - elle est devenue le visage de Lancôme en 1995 - la fait vivre, car elle choisit des films très pointus souvent, à l'image de 1000 Times Goodnight. Jouer les seconds rôles dans le blockbuster Godzilla fait peut-être également partie de cette démarche, mais le résultat est aussi divertissant que réussi.
Le bal des actrices
La journaliste de Paris Match pointe ensuite du doigt le fait que Juliette Binoche (50 ans) n'a que rarement tourné avec de grandes comédiennes de sa génération. Elle soulignera alors sa complicité avec Sandrine Bonnaire, l'affection qu'elle porte à Emmanuelle Béart et Sophie Marceau, qu'elle ne connaît pas qui paraît être "une bonne vivante". Concernant Isabelle Adjani, la relation est plus compliquée : "On lui avait d'abord proposé L'Insoutenable Légereté de l'être, qu'elle a refusé et j'ai été choisie. Puis, Krzysztof Kieslowski m'a voulue pour Bleu mais m'a dit qu'Isabelle Adjani lui avait demandé de jouer le rôle alors qu'elle savait pourtant que j'étais engagée..."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 14 août
Sils Maria, en salles le 20 août