Depuis près d'un an, Julio Iglesias s'est retiré de la vie publique... ou presque. Le crooner espagnol continue de se produire à de très rares occasions, comme ce lundi 8 octobre : il est attendu pour la première fois en Guinée équatoriale, une dictature. Pour voir le chanteur, il vous faudrait débourser 750 euros la place. Les associations de protection des droits de l'homme grognent...
500 000 F CFA, soit environ 750 euros, c'est le prix d'un billet pour applaudir Julio Iglesias, lundi soir au Palais des Congrès de Sipopo, à Malabo. Selon l'AFP, c'est la première fois que la star se produit dans cette ancienne colonie espagnole, un pays très fermé et dirigé d'une main de fer depuis 1979 par Teodoro Obiang Nguema. La Guinée est le troisième producteur de pétrole subsaharien, mais la majorité de sa population vit encore dans la pauvreté. Deux associations de protection des droits de l'homme - Human Rights Watch (HRW) et EGJustice - ont envoyé une lettre à Julio Iglesias lui demandant des éclaircissements sur le financement du concert. Les associations ont aussi demandé au chanteur de prendre ses distances avec le gouvernement de la Guinée équatoriale.
Depuis près d'un an, Julio Iglesias, qui vient de célébrer son 69e anniversaire, ne se produit sur scène que très rarement. Le crooner espagnol a décidé de limiter ses apparitions publiques au minimum, ce qui ne l'empêche pas de faire l'actualité. Il vient de sortir une double compilation intitulée Numero Uno de ses plus grands titres en espagnol, qu'il a réenregistrés pour l'occasion parce qu'il estime "chanter mieux maintenant". En dehors de ces projets, il se concentre sur sa jeune famille : Julio a Iglesias huit enfants, dont les cinq derniers, eus avec son épouse Miranda, ont entre 6 et 16 ans.