Les papas sont à l'honneur ce dimanche 17 juin 2018. Trois semaines après avoir partagé une rare photo de sa fille Ayla (née en 2003) sur Instagram à l'occasion de la fête des mères, Karine Le Marchand la montre à nouveau pour la fête des pères.
La célèbre animatrice de 49 ans de L'amour est dans le pré a publié un long message sur sa page Instagram dans la matinée, des mots touchants illustrés avec une photo présentant deux silhouettes se tenant par la main face à un coucher de soleil. La fillette photographiée de dos ressemble beaucoup à Ayla, même carrure fine que sa maman et cheveux ondulés, l'homme se tenant à ses côtés étant peut-être le père de celle-ci bien que Karine Le Marchand n'en dise pas un mot. Son message s'adresse pourtant bien aux papas.
"À tous les Papas qui s'occupent vraiment de leurs enfants, qui les embrassent, qui les encouragent, qui leur donnent du temps, et qui leur transmettent leurs valeurs, je souhaite une jolie Fête des Pères", débute-t-elle, évoquant ensuite sa situation personnelle et l'absence de son propre père, Dominique, mort du sida au Burundi. "À tous ceux qui comme moi n'ont jamais eu, ou n'ont plus leur père, je vous souhaite aussi une joyeuse Fête. Car devenir adulte, c'est aussi devenir son propre parent, savoir consoler et apaiser l'enfant triste qui est en nous. Pas facile tous les jours...mais on y arrive", poursuit-t-elle avec émotion.
Ce message, l'animatrice l'a écrit depuis Rome où elle se trouve avec son meilleur ami Stéphane Plaza et toute l'équipe des Grosses têtes (RTL). Une escapade bien venue et qui lui fait changer d'air après sa toute récente rupture.
L'absence douloureuse et la mort de son père, Karine Le Marchand les aborde dans son livre Devenir heureux... Ces épreuves qui font la vie paru en 2009 chez Calmann-Lévy. Elle y consacre tout un chapitre intitulé L'absence du père. "Mon père a brillé par son absence. Je devrais d'ailleurs le nommer 'géniteur', car je n'ai aucun souvenir de lui avant mes trente et un ans. A ma naissance, il n'est pas venu me voir à la maternité avant cinq jours... Ça commençait fort. Sans doute était-il plus sensible à l'atmosphère des cafés qu'il fréquentait assidûment avec ses maîtresses. Sa première réflexion fut de mettre en doute sa paternité, car il me trouvait trop blanche à son goût", raconte-t-elle.
C'est à l'âge de 31 ans que Karine Le Marchand décide de le rencontrer au Burundi, pays d'origine de son père, à l'occasion d'un tournage. Leurs retrouvailles ne se passent pas comme prévu : "Pendant deux heures, j'ai interviewé cet homme nonchalant et charismatique, cherchant les raisons de son abandon. [...] Quand je suis repartie en France, mon salaire a servi à payer la note de bar qu'il avait eu la gentillesse de mettre sur le compte de ma chambre d'hôtel. Pendant des mois, il a quémandé de l'argent, allant jusqu'à envoyer des fax à la rédaction de TV5 (la honte, quand j'y pense), en suppliant 'sa fille' de ne pas le laisser sans ressources."
Deux ans plus tard, elle a appris qu'il était mort du sida...